Externalités économiques, intervention de l'État, nouveau marché, défaillance du marché, externalités positives, externalités négatives, théorème de Coase, taxes, subventions, agents économiques, réglementation, Richard Musgrave, Alfred Marshall
Une externalité ou "effet externe" désigne "le fait que l'activité de production ou de consommation d'un agent affecte le bien-être d'un autre sans qu'aucun des deux reçoive ou paie une compensation pour cet effet". Ainsi, l'externalité ne transite pas via un mécanisme de prix. Une externalité peut prendre plusieurs formes : l'externalité négative (aussi appelée nuisance ou déséconomie externe). Dans ce cas, l'action d'un agent économique affecte défavorablement le bien-être d'un ou plusieurs autres, sans contrepartie. On peut prendre l'exemple d'une entreprise qui en produisant pollue une rivière.
Les habitants subissent alors cette pollution sans recevoir de compensation de la part de l'entreprise à l'origine de la nuisance, qui ne la paie pas. On peut aussi parler de l'externalité positive (aussi appelée économie externe). Dans ce cas, l'action d'un agent économique affecte favorablement le bien-être d'un ou plusieurs autres, sans contrepartie. Par exemple, une personne s'occupe bien de son jardin. C'est une valeur ajoutée pour le quartier, car le bien-être des autres agents/voisins augmente, mais elle ne reçoit aucune contrepartie pour le faire.
[...] Fiche: les externalités économiques Qu'est-ce qu'une externalité ? • Une externalité, ou « effet externe » désigne « le fait que l'activité de production ou de consommation d'un agent affecte le bien-être d'un autre sans qu'aucun des deux reçoive ou paye une compensation pour cet effet.[1] ». Ainsi, l'externalité ne transite pas via un mécanisme de prix. Une externalité peut prendre plusieurs formes : • Externalité négative (aussi appelée nuisance ou déséconomie externe) : l'action d'un agent économique affecte défavorablement le bien être d'un ou plusieurs autres, sans contrepartie. [...]
[...] Ce théorème repose sur des hypothèses fortes, notamment l'absence de coûts de transaction, dans le cadre d'un marché en situation de concurrence pure et parfaite, c'est-à-dire qu'aucun coût n'est occasionné par le processus de négociation par exemple. Exemple : pour limiter l'émission des gaz à effet de serre, l'Union Européenne a mis en place un marché des droits à polluer. Les entreprises polluantes reçoivent des droits à polluer qui peuvent être échangés sur le marché. Avantages : On privilégie la négociation entre les acteurs. L'intervention de l'Etat est limitée puisqu'elle n'a que pour but de définir les droits de propriété. [...]
[...] L'externalité représente une faille du marché (L'externalité est un effet secondaire non pris en compte par les agents économiques dans leurs actions et sans contrepartie. De ce fait, elle n'est pas intégrée au prix d'équilibre formé sur un marché donné. (Par conséquent, on constate un déséquilibre entre le coût / bénéfice privé et le coût / bénéfice collectif Exemple d'externalité négative : un fumeur occasionne une nuisance pour les autres. Le tabagisme d'un individu entraine la diminution du bien-être collectif alors même que le fumeur n'en paie pas le coût. [...]
[...] Ce constat justifie l'intervention des pouvoirs publics. (L'économiste Arthur Cécil Pigou va plus loin dans ses travaux sur le bien- être collectif (ouvrages de 1912 Wealth and Welfare et 1920 The économiques of Welfare). Il est le premier à conceptualiser les externalités en montrant qu'elles conduisent à un déséquilibre entre les coûts/bénéfices privés et les coûts/bénéfices collectifs. De ce fait, les externalités rendent nécessaire l'intervention de l'Etat pour rétablir l'équilibre entre les deux. (Par la suite, l'économiste Richard Musgrave a mis en évidence trois fonctions pour l'Etat : 1. [...]
[...] Exemples : L'éco-taxe permet de faire payer au pollueur le coût social de son action polluante. Le système de bonus et malus lors de l'achat d'une voiture fonctionne aussi sur ce principe. Avantages : Ce système apparait souvent plus légitime : on sanctionne grâce à une taxe l'action néfaste d'un agent économique ou, au contraire, on la récompense à l'aide d'une subvention. L'instauration d'une taxe ou d'une subvention incite ou désincite certains comportements et responsabilise les agents économiques. Question : face à une externalité négative comme la pollution, est-il préférable de taxer l'action polluante des agents ou de subvention leur dépollution ? [...]
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