Frédéric Bastiat : économiste français (1801-1850). Il est surtout connu pour avoir repris sous une forme claire et élégante les grands principes des théories classiques. Il se distingue toutefois par quelques originalités : l'importance qu'il accorde aux services et sa conviction qu'il existe des rendements croissants dans l'agriculture et dans l'industrie. C'est donc un libéral optimiste, contrairement par exemple à Ricardo ...
[...] Il fut un trait d'union entre les classiques et les marginalistes. Ses "Principes d'économie politique" (1890) constituèrent la référence des étudiants anglo- saxons jusqu'aux années trente. Il est donc avant tout le fédérateur de théories déjà établies (il formalisera par exemple la théorie des avantages comparatifs de Ricardo dans son dernier livre), mais apporte également quelques idées originales : c'est par exemple à lui que l'on doit la notion d'économies d'échelle. Karl Marx : théoricien allemand (1818-1883). Connu pour avoir fondé avec F.Engels le parti communiste, il est également l'auteur d'une théorie économique originale, développée notamment dans "Le Capital" . [...]
[...] Fortement influencé à ses débuts par l'enseignement des marginalistes autrichiens, il crée dès 1912, une théorie originale de l'évolution économique. Pour lui, la croissance repose sur l'innovation, donc sur les entrepreneurs. Comme ces innovations ont tendance à arriver par vagues, il en fait une explication majeure des cycles économiques et notamment des cycles longs. Il est relativement pessimiste sur l'avenir du capitalisme, la concentration et donc la bureaucratisation des entreprises risquant de réduire l'esprit entrepreneurial, donc l'innovation. Jean-Charles Léonard Sismondi : économiste suisse (1773-1842). [...]
[...] Il est "l'inventeur" de la phase de transition vers le communisme, appelée "socialisme", pendant laquelle l'Etat joue un rôle direct prépondérant. Frédéric List : économiste allemand (1789-1846). Il est surtout connu pour ces théories sur le commerce international, opposées à celles de Smith et Ricardo. Selon lui, en effet, le libre-échange a tendance à perpétuer la domination des nations qui ont su se lancer en premier dans une industrie porteuse. Il préconise donc l'utilisation des droits de douane pour favoriser l'éclosion d'industries nationales compétitives (théorie du protectionnisme éducateur). [...]
[...] Vilfredo Frederico Pareto : économiste italien (1848-1923). Venu assez tardivement à l'économie (il est ingénieur et docteur en physique), il succède à Walras à l'université de Lausanne. Il complète ainsi l'oeuvre de son prédécesseur en précisant la notion d'optimum dans le cadre de l'équilibre général. François Quesnay : économiste français (1694-1774). Comme tous les physiocrates, il est convaincu que seule la terre est créatrice de richesse. Il est surtout connu pour avoir été le premier à raisonner en termes de circuit économique à trois classes : la classe productive (agriculteurs), la classe des propriétaires, qui vit de prélèvements sur la première, et la classe stérile (artisans, notamment). [...]
[...] On lui doit également la notion de "détour de production", désignant les biens intermédiaires dont le nombre a tendance à augmenter, allongeant ainsi le processus de production dans le but de le rendre plus productif. Augustin Cournot : économiste et mathématicien français (1801-1877). Pionnier de l'économie mathématisée et du marginalisme, il a surtout travaillé sur l'équilibre du marché dans différentes configurations de la concurrence (ses études sur le monopole et le duopole sont restées célèbres). Jules Dupuit : économiste français (1804-1866). [...]
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