Richard Cantillon est le premier qui a abordé le concept; avec lui l'entrepreneur accède à une place de choix reconnu autant que telle, on lui attribue certains attributs, la principale étant la notion du risque « achat de service produit à des prix certains et vente au prix incertain »
L'entrepreneur est considéré comme un agent qui va acheter des services productifs à prix donnés et produira des produits qui seront vendus à des prix incertains.
Il prend donc un risque lié à l'incertitude du marché, et sa rémunération est proportionnelle à ce risque là. Sous cet angle, Cantillon s'arrête dans son raisonnement à l'aspect commercial dans la mesure, selon lui, c'est un agent économique qui prend le risque sans pour autant s'intéresser au capital.
L'apport fondamental de cet auteur est d'avoir relié les deux notions fondamentales qui sont l'entrepreneur et le risque.
[...] L'entrepreneur préexistait dans une société de petits métiers. Ces métiers étaient dirigés par les travailleurs eux même avec l'essor de l'économie industrielle et la division du travail, le rôle a évolué vers les fonctions de gestion et de direction. La conséquence directe de ces changements est manifeste puisque les entrepreneurs sont désormais des hommes faisant preuve d'une mentalité toute particulière apte à la décision, volontaire, énergique et même entrepreneurial. L'auteur recherche les motivations de l'entrepreneur, il met l'accent sur l'importance des états mentaux ; pour lui le profit et sa recherche cachent des motivations plus intimes (motivations autres que le profit : raisons psychologiques, estime, goût pour l'autorité, volonté de vaincre, sens du devoir, instinct d'immunisation ) Approche Néoclassique L'entrepreneur est évacué de la réflexion, Il suffit pour cela de le transformer en simple producteur L'évacuation est d'autant plus nécessaire qu'il pose en introduisant la notion du risque et de l'incertitude des problèmes insolubles pour cette approche qui veut mathématique et qui réduit toute l'entreprise et son animateur à une simple fonction de production. [...]
[...] Sous cet angle, Cantillon s'arrête dans son raisonnement à l'aspect commercial dans la mesure, selon lui, c'est un agent économique qui prend le risque sans pour autant s'intéresser au capital. L'apport fondamental de cet auteur est d'avoir relié les deux notions fondamentales qui sont l'entrepreneur et le risque. Adam Smith Il ne semble pas prendre le rôle de l'entrepreneur en compte, pourtant ce personnage est présent dans son œuvre, du moins implicitement. Il considère la division du travail comme moteur de la croissance et de la prospérité, pourtant il faut bien qu'un acteur central mette en place cette organisation du travail et en assure le fonctionnement. [...]
[...] Il est entrepreneur à partir du moment où il s'engage lui-même dans l'entreprise qu'il a crée au moyen de son capital propre. Kirsner Pour Kirsner, ce n'est pas l'incertitude qui guide l'action de l'entrepreneur, mais une recherche perpétuelle pour la maximisation du profit. Pour Kirsner, le processus d'ajustement des prix constitue une occasion pour que l'entrepreneur puisse fouetter pleinement son principal rôle à savoir tirer profit d'un déséquilibre. Il faut noter que cette situation de déséquilibre l'entrepreneur ne la crée pas ce qui l'oppose à Schumpeter pour qui l'entrepreneur crée un déséquilibre en innovant. [...]
[...] l'homme qui a pris le risque de rompre la monotonie de l'équilibre néoclassique dans lequel il n'y a pas de profit. Comme élément de conclusion, Schumpeter conçoit la fonction entrepreneuriale comme étant celle qui a introduit l'innovation. Knight : risque et incertitude Avant d'aborder la distinction entre risque et incertitude, l'auteur commence par développer des analyses théoriques qui vont lui permettre une classification de l'incertain en deux catégories : l'incertitude mesurable et l'incertitude non mesurable. Pour mesurer le risque, on a recours généralement, au calcul de statistique, probabilité, estimation, si un écart de prix se manifeste sur un marché, l'entrepreneur prendra le risque de s'engouffrer, si cette variation de prix est attendue, le risque pour l'entrepreneur individuel est proportionnel à l'extrapolation faite sur le futur. [...]
[...] L'entrepreneur c'est la personne qui produit et celle qui investit Dans son approche macro-économique, l'entrepreneur est présent dans son raisonnement quand il nous parle de la demande effective et malgré ça, le personnage n'a pas été défini de manière très claire sauf dans des moments où Keynes lui donne un rôle d'employeur. L'entrepreneur se voit assigner un rôle fonctionnel. L'analyse macroéconomique keynésienne implique pour lui qu'il soit intégré dans le système par le biais de l'investissement. Pour conclure même ci l'entrepreneur keynésien reste difficile à cerner son rôle est tout à fait essentiel dans l'ensemble de la théorie, on peut dès lors le concevoir comme un agent réellement fondateur du système, et un postulat essentiel de son fonctionnement, il est le facteur premier du développement de tout système productif. [...]
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