Les doctrines économiques contemporaines

Philippe G.

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Les doctrines économiques contemporaines

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Cours très complet de doctrines économiques contemporaines, présentant 9 grands auteurs ainsi que les auteurs nouveaux classiques. Vous y trouverez des éléments biographiques et les courants de pensées de ces économistes. Document de 31 pages au format Word.

Sommaire

A. Repères biographiques
B. L'entrepreneur
C. Les variations des prix du marché
D. La valeur intrinsèque
E. Circuit d'activité économique

III) QUESNAY (1694-1774)

A. Biographie
B. La richesse
C. La valeur des prix
D. La production
E. La rémunération
F. Le développement économique
G. Les dépenses de l'Etat

IV) ADAM SMITH (1723-1790)

A. Introduction
B. La division du travail
C. La valeur
D. Valeur et répartition
E. Prix naturel et prix de marché.
F. La métaphore de la main invisible
G. Les devoirs du souverain

V) MARX (1818-1883)

A. La valeur
B. Le fétichisme de la marchandise
C. La circulation du capital
D. La production de la plus-value
E. La baisse tendancielle du taux de profit

VI) SAINT SIMON (1760-1825) ET LES SAINT SIMONIENS

A. Introduction
B. La théorie de l'histoire de Saint Simon
C. Le travail comme principe de cohésion de la société
D. L'administration des choses
E. La propriété subordonnée à la production
F. L'équité industrielle
G. L'école saint simonienne

VII) PROUDHON (1809-1865)

A. Introduction
B. La critique de la propriété
C. La critique des socialistes utopiques
D. La banque d'échange
E. Le mutualisme

VIII) HAYEK (1899-1992)

A. L'ordre spontané
B. La justice
C. Le rôle de l'Etat

IX) MILTON FRIEDMAN

A. Introduction
B. Théorie quantitative de la monnaie
C. La demande de monnaie
D. La politique monétaire
E. Les préceptes monétaristes

X) LES NOUVEAUX CLASSIQUES

A. Introduction
B. L'hypothèse des anticipation rationnelles
C. L'inefficacité de la politique monétaire
D. Les fluctuations économiques
E. Neutralité de la politique budgétaire

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Extraits

[...] Mais il avait un défaut : il fallait le peser et vérifier la pureté du métal. Ainsi est née la monnaie frappée. La monnaie devient un moyen de paiement et une unité de compte. De ce penchant naturel de l'homme est née la division du travail, qui a rendu nécessaire l'échange qui était à l'origine une simple prédisposition de l'homme. La société devient : chacun est alternativement acheteur et vendeur guidé par son intérêt égoïste. La société est commerçante. La richesse globale augmente et la conso de toutes les classes de la société augmente. [...]

[...] La richesse sociale n'est pas monétaire mais réelle. Le commerce international n'est pas un jeu à somme nulle. L'objet de l'œuvre : le travail annuel d'une nation. L'abondance des choses nécessaires à la vie est fondée sur le travail. ( le travail est source de richesse. La richesse c'est le produit annuel des terres et du travail. Il va mettre en évidence les déterminants de cette richesse et les moyens de l'accroître. La proportion d'hommes consacrés aux travaux utiles ou productifs entraîne la richesse. [...]

[...] Prix naturel et prix de marché. Chap 7 : l'auteur s'intéresse à la formation des prix sur les marchés. Il traite une question purement empirique. Il insère deux concepts nouveaux qui vont expliquer les fluctuations des rapports d'échange. La théorie rudimentaire de l'équilibre se résume ainsi : les prix observés fluctuent autour du prix naturel. Le prix naturel : c'est celui qui est nécessaire pour que la marchandise parvienne au marché. Il est minimal en dessous duquel la marchandise ne sera peut-être pas produite. [...]

[...] Boisguilbert est donc pour la liberté du commerce, d'abord pour celui des grains. L'Etat ne doit pas intervenir dans le commerce, l'agriculture et l'industrie. C'est le précurseur des physiocrates, le 1er à parler du laisser faire à en faire un objectif économique, opposé au but mercantiliste de l'obtention d'une balance positive. Si les vices du système fiscal sont la principale cause de la baisse du revenu national depuis 1660, il en repère une autre : idolâtrie de l'argent, la finalité de l'action économique ne peut être l'accumulation d'espèces précieuses (comme pour les mercantilistes). [...]

[...] Il recherche une mesure de cette valeur. Il va devoir trouver un dénominateur commun entre la valeur du travail et celle de la terre. Par ex : il prend un esclave qui fait un travail qui ne requiert aucun apprentissage, il identifie la valeur du travail journalier de cet esclave, aux subsistances dont il a besoin pour survivre et élever 2 enfants (même volume que l'entretien d'un homme adulte). Il formule une équivalence entre les subsistances et le travail et ensuite entre la terre et le travail. [...]

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