L'approche qu'ont les économistes classiques en économie est une approche basée essentiellement en la confiance dans le marché. Les économistes néoclassiques ont une analyse micro-économique, et appuient leurs théories sur un modèle de marché bien particulier.
Ce modèle de marché abstrait présente certaines caractéristiques atypiques ; par exemple la concurrence y exerce des effets bénéfiques : nous avons affaire à un marché de concurrence pure et parfaite (...)
[...] En conclusion, le marché satisfait donc les intérêts de chacun et les intérêts de tous, ou bien tout simplement l'intérêt général. La théorie du marché des économistes néoclassiques se place dans une concurrence pure et parfaite. Pour qu'il y ait cette concurrence pure et parfaite, ce marché doit répondre à plusieurs caractéristiques, qui sont les suivantes : atomicité des prix, homogénéité des prix, fluidité, transparence et mobilité des facteurs de production. Ceci suppose donc une flexibilité des prix qui peuvent être de ce fait être à la hausse comme à la baisse, mais également la loi de l'offre et de la demande. [...]
[...] Outre ce problème, le marché néoclassique comporte d'autres failles. Par exemple, en ce qui concerne la logique de l'intérêt personnel, le marché ne peut pas prendre en charge la production de biens ou services collectifs, qui sont pourtant essentiels à l'intérêt général. Prenons l'exemple des biens collectifs purs qui sont en quelque sorte consommés par les individus sans qu'eux-mêmes s'en rendent réellement compte, tel que l'éclairage public. Ici, il n'est dans l'intérêt de personne de financer ce bien ; le mieux étant d'attendre que son voisin achète un lampadaire pour éclairer la rue dans laquelle il habite par exemple, et ainsi il pourra en profiter sans l'avoir financé. [...]
[...] Le chômage est donc volontaire comme nous l'avons vu dans la première partie. Cependant, Keynes qui lui se place dans une analyse macroéconomique et non micro- économique comme les néoclassiques ou les classiques, nous dit que le chômage n'est pas seulement volontaire, mais il peut relever également de l'ordre de l'involontaire, c'est à dire que le chômage est involontaire. De ce fait, Keynes ne pense pas qu'il puisse exister d'économie de plein emploi ; sa vision du marché est beaucoup plus réaliste. [...]
[...] Ajoutons à cela que le marché est dans l'incapacité de produire des biens collectifs. Le marché concurrentiel qui nous est proposé par les néoclassiques est donc limité et son application semble relever de l'impossible. De ce fait, le marché de concurrence pure et parfaite n'est efficace que sous plusieurs hypothèses (atomicité des prix, homogénéité des prix, fluidité, transparence et mobilité des facteurs de production) qui dans le marché actuel ne peuvent être appliquées ou ne sont pas respectées (libre entrée). [...]
[...] Cette augmentation est en réalité le fruit d'une hausse très importante de la demande d'énergie des pays en développement se trouvant en l'Asie de Est et de la Chine ; une augmentation qui est d'autant plus soutenue par les pays développés pour qui la hausse risque d'augmenter de 40% pour les États-Unis et de 30% pour l'Europe. Tout ceci risque donc de perturber notre planète compte tenu de la pollution que cela risque d'entraîner. Rappelons que cette pollution n'est pas prise en compte dans le marché. [...]
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