Dissertation sur la théorie de la valeur, vue par Adam Smith et la critique de Ricardo à l'égard de celle-ci.
[...] De plus, il existe du capital même dans l'état primitif car le chasseur nécessite la fabrication d'armes pour la chasse, ce ramenant à un travail indirect. De ce fait, il n'existe pas de différence entre l'état primitif et avancé puisque le prix naturel d'une marchandise est la somme du travail directe et indirecte ainsi que son transport. Le revenu est donc indépendant du prix, contrairement a Smith qui lui, considère que le prix est déterminé par l'addition de ces 3 composantes. On en conclut, que la distinction entre un état primitif et avancé est peu pertinente dans le cadre d'analyse de Ricardo. [...]
[...] Le déterminant de la valeur est alors le travail incorporé et la mesure de la valeur est le travail commandé. L'accumulation de Capital ainsi que l'appropriation privée des terres font que l'on bascule de l'état primitif à l'état avancé. Celui ci est caractérisé par l'existence de 3 classes sociales (travailleurs, capitalistes, propriétaire) ainsi que 3 facteurs de productions (travail, capital, terre). Le produit du travail n'appartient plus au travailleur et subit un double prélèvement (partage avec capitaliste et propriétaire). Le premier prélèvement est le profit. [...]
[...] Il en conclue que le prix d'une marchandise est la sommation du profit, de la rente et du salaire (théorie additive). Il y a donc un principe de reproduction technique et sociale qui est vérifié et le prix naturel est alors le prix de reproduction. Celui ci permet la reproduction des classes sociales ainsi que le renouvellement des stocks de facteurs de production. On en conclut que dans l'état avancé la mesure de la valeur est le travail commandé alors que le déterminant de la valeur est le prix naturel, c'est à dire l'addition du profit, de la rente et du salaire. [...]
[...] De plus, l'utilité est un concept d'ordre subjectif. Un individu peut considérer une marchandise utile pendant qu'un autre la considère comme inutile. De ce fait, on ne peut ni mesurer ni déterminer la valeur d'une marchandise en fonction de son utilité. Il existe alors qu'un seul point fixe permettant de mesurer la valeur, c'est à dire l'effort humain. Cet effort est le même sacrifice, la même perte de liberté en tout temps et en tout lieu, quelque soit l'individu, à savoir le travail. [...]
[...] Reprenant à son compte l'identité entre richesse et pouvoir mise en évidence par Hobbes, l'auteur de la Richesse des nations complète néanmoins cette équation. Si la richesse est bien la source du pouvoir, elle est d'abord et avant tout pouvoir d'acheter le produit du travail d'autrui. "L'homme est riche ou pauvre selon la quantité de [ . ] travail qu'il peut se permettre d'acheter. La valeur de toutes marchandises pour la personne qui la possède [ . ] est donc égale à la quantité de travail qu'elle lui permet d'acheter ou de commander. [...]
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