Fiche technique de 4 pages (1200 mots) présentant la théorie quantitative de la monnaie. Les hypothèses et les différentes reformulations de la théorie sont mises en exergue. Des formules et des graphiques viennent également soutenir la présentation.
[...] Ecole de pensée La théorie quantitative s'inscrit dans le modèle macroéconomique classique dont elle constitue l'un des piliers. Les hypothèses classiques de concurrence parfaite et de flexibilité des prix font donc parties intégrantes de la théorie. Définitions préalables niveau général des prix : moyenne de l'ensemble des prix des biens et des services pondérés par les quantités échangées vitesse de circulation de la monnaie : c'est le nombre de paiements qu'effectue la monnaie ou le crédit dans un temps donné (Cantillon 1857) II- Formulations de la théorie La formulation d'Irving Fisher : l'équation des échanges Irving Fisher, professeur à Yale développe sa thèse dans The Purchasing power of money publié en 1911. [...]
[...] le niveau des prix varie proportionnellement et dans le même sens que la quantité de monnaie : - un accroissement de la masse monétaire entraîne de l'inflation - une diminution de la masse monétaire entraîne une baisse du niveau général des prix (déflation) L'inflation est un phénomène purement monétaire La monnaie n'a aucune influence sur le niveau de l'activité économique. La monnaie est neutre. Problème soulevé par don Patinkin : Par quel mécanisme concret les variations de la quantité de monnaie sont-elles reflétées dans le niveau général des prix ? La reformulation par l'école de Cambridge Principe : Un agent économique a une demande de monnaie pour effectuer des transactions qui est proportionnelle à son revenu. En agrégeant les comportements individuels, on obtient que la demande de monnaie Md est proportionnelle au revenu nominal pY. [...]
[...] ) selon les agrégats monétaires M', M'' . ) (Fisher ne distinguait que les billets et les dépôts bancaires) On peut par exemple poser M = M1 ; M' = M2-M1 et M'' = M3-M2 L'équation MV=PT n'est pas sujette à controverse car c'est une tautologie. Elle ne prend son statut de théorie qu'à partir des conclusions qui sont tirées des hypothèses suivantes : Hypothèses qui fondent la théorie : v = v : la vitesse de circulation de la monnaie est constante à court terme car on considère qu'elle dépend de facteurs institutionnels (notamment fréquence du paiement des salaires et des dépenses) T = : les transactions sont constantes car elles dépendent du niveau de l'activité économique qui par hypothèse est celui du plein-emploi qui ne peut varier en courte période d'après le modèle classique M est exogène. [...]
[...] Dans le cadre de la concurrence imparfaite, les entreprises fixent leurs prix et obtiennent les crédits qu'elles réclament. Selon cette hypothèse, le système bancaire crée la monnaie en fonction des hausses de prix. Le mécanisme est inversé. Par ailleurs, les principales critiques de la théorie quantitative proviennent de la théorie keynésienne qui remet en cause la neutralité de la monnaie sur l'économie réelle qu'affirme la théorie quantitative. Bibliographie - BERNIER B. et SIMON Y., Initiation à la macroéconomie, 8e édition, Dunod pp 239-241 et 303-306, [bibliothèque : réf. [...]
[...] On déduit de la relation de Fisher que le facteur de proportionnalité correspond à l'inverse de la circulation de la monnaie. Md : demande de monnaie v : vitesse de circulation de la monnaie p : niveau général des prix Y : volume de production Cette formulation résout l'objection de Patinkin : Quand les encaisses excèdent le niveau désiré, les agents cherchent à les réduire en achetant des biens, la variation de la demande globale de biens et de services entraîne un déplacement du niveau général des prix vers un nouvel équilibre (phénomène d'inflation). [...]
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