Depuis le 19ème siècle, on constate qu'il y a une accélération du progrès technique. En effet, auparavant, la croissance provenait de l'augmentation du travail ou du capital. Or, depuis le début du 19ème siècle, on observe que la croissance ne repose plus sur l'augmentation de la quantité de facteurs (croissance extensive) mais sur les gains de productivité, en partie entraînés par les innovations (croissance intensive) (...)
[...] Or, la société française, selon les auteurs libéraux n'accepte pas assez le changement. Le document 6 présente le cas des États unis, et décris une situation totalement différente. En effet la mentalité concernant l'esprit d'entreprise permet la création de nombreuses jeunes entreprises basées principalement sur de nouveaux concepts, des idées nouvelles; car aux états unis, l'échec de ses entreprises est considéré comme une fierté et non pas comme un déshonneur. La population a appris à vivre avec le changement et n'hésite pas à travailler différemment, ailleurs. [...]
[...] Mais malgré la prédominance de ce caractère endogène, existe également une nature exogène du progrès technique, qui vient de l'extérieur du système économique. Ainsi, nous verrons dans une deuxième partie que des causes sociales peuvent êtres à l'origine de l'innovation. Pour commencer, il sera intéressant de parler de la propriété intellectuelle de l'innovation. C'est à dire la protection juridique de la connaissance. En effets la possibilité pour les entreprises de déposer un "brevet" qui interdit la copie des innovations par d'autres entreprises a fortement incité la recherche des entreprises. [...]
[...] En effet, ces recherches scientifiques fondamentales aboutissent, en règle générale, sur des découvertes, que l'on appelle également inventions. De plus, les statistiques concernant les activités de R&D sont utilisées pour mesurer l'activité innovatrice des entrepreneurs ou pays, tant celles ci sont bénéfiques pour l'innovation. Le document 4 confirme ce constat car les pays qui innovent le plus : États- unis, Japon, sont les pays qui consacrent le plus en pourcentages de leur PIB dans les activités de R&D. (Respectivement 2,6 et du PIB contre pour l'union européenne). [...]
[...] Dans l'analyse keynésienne, le progrès technique est largement déterminé par l'augmentation et les transformations de la demande En effet, de nombreux exemples tendent à prouver qu'un ordre important d'innovations sont le résultat des demandes préalables à laquelle les innovateurs tentent d'apporter une réponse. On sait ainsi que Pasteur a commencé ses travaux sur les levures pour répondre à la demande de brasseurs de bière, que le premier ordinateur a été conçu pour répondre aux besoins de l'armée américaine qui voulait gérer ses stocks. On peut donc penser que la demande, les besoins des consommateurs influent considérablement sur l'apparition des innovations. [...]
[...] On observe également la création de pôles de compétitivités (ou "clusters"), qui contribuent à réduire le fossé entre l'entreprise, la recherche et les ressources, permettant une meilleure diffusion du savoir. C'est notamment ce que montre le document 5 avec le travail en commun des entreprises, universités, laboratoires de recherche pour faire du Japon " un centre mondial des innovations". Mais nous pouvons également citer la Sillicon Valley aux États-unis, exemple de clusters le plus connu. Dans un second temps, nous pouvons dire que la concurrence est un élément essentiel pour l'innovation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture