L'école physiocratique domine la pensée française et influence plus ou moins la pensée anglaise et italienne. Cette influence à l'extérieur de nos frontières ne fut jamais considérable, c'est avant tout une école française liée d'ailleurs au contexte historique français.
La France a une situation financière préoccupante. Les politiques mercantilistes qui favorisent l'industrialisation et le commerce extérieur retirent à l'agriculture et aux moyens de transports intérieurs des possibilités de financements d'investissements (...)
[...] La structure du produit net dépend en partie de leurs décisions. La classe stérile car elle ne produit pas de produits nets, elle comprend 2 sous-classes : la classe industrieuse (ouvriers, artisans) et la classe dite soudoyée. Le terme de classe stérile a été rejeté par Turgot, qui voulait souligner que l'activité des manufactures est indispensable à la richesse sans toutefois participer au produit net. La façon dont circulent les richesses a été analysée par Quesnay dans le tableau économique, il montre comment la valeur du produit net arrive dans les mains des propriétaires qui en rétrocèdent une partie aux fermiers et aux membres de la classe industrieuse. [...]
[...] L'autorité, le roi doit défendre l'ordre naturel, il est bon en outre pour certain physiocrate qu'une sorte de tribunal des sages, puisse au nom du droit naturel mettre son veto sur certaines décisions de l'exécutif et des parlements. Certains politologues américains pensent que cette réflexion à inspirée les rédacteurs de la constitution des Etats-Unis. Cet ordre naturel des physiocrates est l'expression la plus achevée à l'époque du naturalisme économique. Jamais auparavant on était allé aussi loin même si en Angleterre et en Ecosse des philosophes avaient déjà développés une théorie des droits naturels au plan politique. [...]
[...] La théorie de la production des physiocrates est le point le plus controversé et critiqué de leur théorie et cela dès l'époque où ils écrivaient. Pour les physiocrates, l'agriculture seule fournie un produit net, c'est-à-dire que dans les opérations de production, la valeur du produit final est supérieure à la somme des valeurs incorporées dans le processus productif, y compris les bénéfices des producteurs. L'industrie est utile mais elle transforme les choses, elle n'ajoute pas de valeur. L'industrie de bâtiment ne crée pas la hauteur du mur, elle empile des pierres dont la somme des hauteurs fixe la hauteur du mur. [...]
[...] Il y a incontestablement dans le tableau économique, un schéma macroéconomique de répartition des richesses. Par l'utilisation d'agrégats comme le produit net, et l'étude des flux de revenu, analogues comme l'a précisé Quesnay au flux sanguin et où les dépenses des uns constituent les revenus des autres. Pour conclure, on peut dire que les physiocrates ont constitué la 1ère école d'économistes au sens le plus complet de ce mot Ils en perdent leur personnalité individuelle, il est difficile en dehors de Quesnay de définir l'apport de chacun. [...]
[...] Le laissé faire des physiocrates n'est pas synonyme de passivité de l'Etat, celui-ci doit veiller à assurer la liberté et le respect de la propriété ce qui suppose qu'il a des moyens importants. SECTION 2 : LA THEORIE DE LA PRODUCTION ET DE LA REPARTITION DES PHYSIOCRATES. Pour les physiocrates la richesse est une quantité de biens et services consommable, il faut distinguer la richesse réelle et la richesse pécuniaire (monnaie) qui est stérile, la monnaie n'ayant de valeur que par son pouvoir d'achat. D'où viennent les richesses dans la théorie des physiocrates ? Avant tout de la production. [...]
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