Analyse comparative et critique des courants classique et marxiste

Résumé du document

(...) 1. la répartition de la rente : Marx reprend l'analyse de la "rente différentielle" de Ricardo. La croissance économique entraîne une croissance démographique. Ainsi, pour nourrir cette "nouvelle population" il va falloir mettre en culture de nouvelles terres, qui seront moins fertiles. La rente va apparaître quand on met en service des terres moins fertiles et que la production, productivité agricole diminue : THEORIE DE LA RENTE DIFFERENTIELLE. Sur les terres supplémentaires, on incorpore plus de travail (car elles sont moins fertiles). On applique le prix du blé en fonction de la terre de moins bonne qualité (plus de rentabilité pour le producteur) (...)

Extraits

[...] La source unique de profit est la plus-value ; c'est-à-dire le surplus de travail de l'ouvrier. On peut alors dire que le capitaliste exploite la classe ouvrière critique du concept de Main Invisible : Marx critique la théorie de Smith selon laquelle l'intérêt individuel conduit à l'intérêt collectif critique de la loi de Say : Pour Marx, la libre concurrence ne conduit pas à la régulation des déséquilibres mais plutôt à des crises de surproduction du fait d'une demande insuffisante. Cette critique du capitalisme, Marx la poursuit plus précisément avec l'analyse des classes sociales. B. [...]

[...] On constate donc que malgré les quelques différences entre les auteurs, c'est la quantité de travail nécessaire à la création d'un bien qui détermine la valeur chez les Classiques. Avec ces deux théories, Marx rejoint le courant de pensée des Classiques. Parallèlement, on peut observer que les courants Marxiste et Classique sont en oppositions sur certains points. II . MAIS CULTIVENT TOUT DE MEME CERTAINS DIFFERENCES, CONTRADICTIONS. Marx reproche également beaucoup aux Classiques et s'éloignera donc de ce courant. Pour lui, on ne peut pas analyser l'économie indépendamment de la société, il faut comprendre l'économie en tant qu'elle est insérée dans une société particulière. A. [...]

[...] Comme les Classiques, Marx établit des lois d'évolution de la répartition des revenus en distinguant les travailleurs qui reçoivent une partie de la richesse sous forme de salaire, les capitalistes qui la reçoivent sous forme de profit et les propriétaires fonciers sous forme de rente la répartition de la rente : Marx reprend l'analyse de la rente différentielle de Ricardo. La croissance économique entraîne une croissance démographique. Ainsi, pour nourrir cette nouvelle population il va falloir mettre en culture de nouvelles terres, qui seront moins fertiles. La rente va apparaître quand on met en service des terres moins fertiles et que la production, productivité agricole diminue : THEORIE DE LA RENTE DIFFERENTIELLE. [...]

[...] Marx prend en compte la dimension historique des phénomènes économiques et refuse d'établir des lois divergence d'opinion en ce qui concerne l'évolution de la structure de la société : Contrairement aux Classiques, Marx donne comme but de la révolution la substitution de la société bourgeoise à une société communautaire sans classes, dans laquelle la solidarité remplace le désir d'enrichissement individuel place de l'Etat dans la société : chez les Classiques, l'Etat doit assurer uniquement les fonctions régaliennes, comme par exemple la sécurité. Or, pour Marx le renforcement de l'Etat est une nécessité. Pour Marx, la lutte des classes ( dû à l'exploitation de la classe ouvrière par les capitalistes) est une des contradictions du mode de production capitaliste. Marx, proposera ainsi de passer à une autre politique : le socialisme. [...]

[...] La théorie de la valeur de Marx se range du côté de celle des Classiques. En effet, Marx s'intéresse, tout comme Ricardo surtout à la quantité de travail sans pour autant négliger l'utilité des biens. Malgré tout, Marx va quelque peu modifier la théorie de Ricardo et y ajouter la notion de travail socialement nécessaire double dimension de la valeur : valeur d'usage et valeur d'échange. Marx distingue, tout comme Ricardo, valeur d'usage et valeur d'échange. La valeur d'échange est déterminée par la quantité de travail incorporée dans le bien alors que la valeur d'usage est liée à l'utilité que représente un bien. [...]