L'analyse du commerce international de Smith ne considère que le cas où deux pays possèdent des avantages absolus et complémentaires : l'Angleterre peut produire une quantité donnée de drap avec moins de travail que le Portugal, mais ce dernier pays peut produire une quantité donnée de vin avec une quantité inférieure de travail.
Dans ce cas, chaque pays a intérêt à l'échange et l'échange permet d'accroître la production totale. Mais si un pays est plus productif quelle que soit la production l'échange international n'apporte aucun gain. L'analyse de Ricardo permet de surmonter cette limite.
[...] En effet, en raison des économies d'échelle déjà obtenues par l'industrie britannique celle-ci peut avoir des coûts moyens [...]
[...] Soit le cas très simplifié de deux pays, l'un développé et l'autre moins développé. Les salaires des travailleurs les moins qualifiés du pays développé sont quatre fois supérieurs aux salaires correspondants du pays moins développé. Comme les balances commerciales des deux pays doivent être équilibrées, les valeurs globales des exportations doivent être égales. Il en résulte alors qu'à toute création de 100 emplois dans le pays développé par des exportations supplémentaires de technologie avancée correspondra, en raison des importations impliquées, une destruction d'emplois de 400 pour les salariés les moins qualifiés d'où une perte nette d'emplois de 300. [...]
[...] des autos allemandes contre des autos françaises et vice versa) parce que le commerce international est aujourd'hui structuré par les stratégies des firmes. Le théorème HOS n'est donc pas vérifié on échange des biens qui utilisent le même rapport capital/travail et le même rapport travail qualifié/travail peu qualifié. On ne peut donc expliquer le commerce international par les dotations en facteurs. Par ailleurs, on constate que, contrairement à l'hypothèse de Ricardo les facteurs de production, et notamment les capitaux sont mobiles, or il suffit qu'un des deux facteurs de production soit mobile pour que tout se passe comme si les deux l'étaient. [...]
[...] Stiglitz (économiste américain né en 1943) montre que, contrairement à ce que le FMI préconisait, la libéralisation du commerce international détruit des emplois dans des activités peu productives, mais qu'il n'y a pas automatiquement création d'emplois dans des activités plus productives. On n'aboutit donc pas à une meilleure allocation des ressources, mais à leur gaspillage (à la place d'actifs peu productifs, on a des chômeurs et à celle d'investissements peu rentables on n'a plus d'investissements du tout). Les NPI ne se sont ouverts aux échanges avec l'extérieur que lentement et progressivement et n'ont levé leurs barrières protectionnistes que progressivement, après avoir créé de nouveaux emplois grâce à une stratégie de remontée des filières. Enfin, P. [...]
[...] Les fluctuations des taux de change peuvent rendre artificiellement compétitifs certains produits et dans ce cas le libre échange ne reflète pas forcément les avantages comparatifs objectifs (des différences de productivité). Les limites Toutes les spécialisations ne sont pas équivalentes, bien que dans l'exemple de Ricardo, les deux pays gagnent à l'échange, un pays y gagne plus que l'autre (tiens, on dirait que c'est l'Angleterre, est-ce un hasard Le pays le moins productif échange son travail contre une quantité de travail inférieure. [...]
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