La vision libérale semble actuellement l'emporter sur la vision keynésienne à l'image du développement de la mondialisation débridée actuelle.
En ce qui concerne le travail, la baisse du coût du travail c'est-à-dire principalement des salaires et des charges sociales a pour principal objectif d'améliorer la compétitivité des entreprises confrontées à une concurrence nationale et internationale de plus en plus vive. La flexibilité du travail qui correspond à la capacité de l'entreprise à adapter ses effectifs qualitativement et quantitativement aux variations de l'environnement et surtout de l'activité, poursuit le même but. Pourtant, ce type de mesures a-t-il toujours des effets positifs sur l'emploi et donc sur la réduction du chômage ? (...)
[...] Une baisse du coût du travail aurait sans doute pour effet d'augmenter le nombre de chômeurs. Exemple : actuellement le gouvernement mise sur des réductions d'impôts pour soutenir la consommation et la demande. Si les causes du chômage sont liées à des coûts de production trop importants notamment par rapport à la concurrence, la baisse du coût du travail doit permettre de résorber le chômage. Ainsi, le travail peu qualifié est particulièrement exposé à la concurrence de travailleurs des pays en développement. [...]
[...] La lutte contre le chômage nécessite sans doute de prendre du recul par rapport à l'opposition entre thèses libérales et keynésiennes et de mettre en œuvre simultanément toutes les politiques favorables à l'emploi en fonction de la situation. Finalement une des questions essentielles concerne la répartition de la valeur ajoutée. Si elle est trop favorable aux salariés cela risque de nuire à la compétitivité des entreprises et à l'emploi. Si elle est trop favorable aux entreprises cela risque de limiter la demande et donc l'emploi. Cette répartition doit donc être équilibrée. [...]
[...] D'après Keynes, la baisse des salaires conduit au développement du chômage et non à sa réduction. Il faut au contraire stimuler la demande pour réduire le chômage. La baisse des charges sociales aurait les mêmes effets puisqu'elle limite la redistribution et donc la consommation des ménages. La flexibilité conduit au développement de la précarité de l'emploi. On assiste depuis une vingtaine d'années au développement des emplois précaires (CDD, intérim, temps partiel subi . Ils représentent plus d'un emploi sur dix aujourd'hui. [...]
[...] A Les effets positifs de la baisse du coût du travail - D'après les libéraux, le chômage est une marchandise comme les autres qui s'échange sur le marché du travail. Il provient d'une offre de travail, émanant des salariés, supérieure à la demande de travail des employeurs. La baisse du coût du travail permet à la fois de réduire l'offre car un certains nombre de personnes n'accepteront pas de travailler pour un salaire plus faible (chômage volontaire) et d'augmenter la demande car certaines entreprises trouveront qu'il devient intéressant d'embaucher car les salariés embauchés rapporteront davantage qu'ils ne coûtent augmentant ainsi les profits de l'entreprise. [...]
[...] Termes introductifs : répondre : RAS Problématique : Par quels mécanismes la baisse du coût du travail et la flexibilité du travail peuvent-elles agir sur le chômage ? Les effets sont-ils toujours positifs ? Quelles sont les limites de cette politique ? Grands axes du plan : I D'après les économistes libéraux, la baisse du coût du travail et la recherche d'une plus grande flexibilité du travail Permettent de lutter contre le chômage. II Mais les économistes keynésiens doutent de l'efficacité de ce type de mesures. B Introduction La vision libérale semble actuellement l'emporter sur la vision keynésienne à l'image du développement de la mondialisation débridée actuelle. [...]
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