Cette fiche a pour ambition de survoler toute les théories liées aux cycles et aux crises économiques, deux phénomènes qui sont étroitement imbriqués. Ainsi seront examinés la théorie des cycles réels, l'analyse des cycles et des crises économiques chez Schumpeter, l'actualité des cycles économiques, ainsi que le traitement de sujets tels que "l'économie est elle cyclique ?" enfin un aspect historique sur les crises sera nécessaire pour comprendre que celles-ci peuvent réapparaître à tout moment.
[...] La grande dépression (1873-1896) et la crise des années 30 cadrent bien avec les cycles Kondratieff, car ces deux crises se caractérisent par une baisse de la production, une baisse des prix et un essoufflement du progrès technique. En revanche, la crise actuelle, avec ses tensions inflationnistes, sa récession et son progrès technique important, semble bien différente d'une phase B. Conclusion : la théorie des cycles donne des explications tout à fait convaincantes aux crises classiques du 19è et du début du 20è, mais elle semble insuffisante pour mettre en évidence la diversité des crises. L'économie est-elle cyclique ? [...]
[...] D'où politique économique abandonne objectif de plein-emploi au profit d'une maîtrise des coûts salariaux et d'une réduction des prélèvements obligatoires : remise en cause de la protection sociale, chômage croissant = remise en cause des fondements institutionnels de la régulation des 30G La globalisation financière (internationalisation des circuits financiers) limite par ailleurs fortement les marges de manœuvre des Etats. Seule issue : lever la contradiction entre les tendances apparemment irréversibles d'intégration de l'économie mondiale et le caractère exclusivement national des modes de régulation et des politiques économiques (cf. tentative de l'UME). [...]
[...] Cela induit une insuffisance de capitaux disponibles pour l'industrie, ce qui accentue la crise et provoque des difficultés bancaires et financières. LES CRISES CLASSIQUES ET LA CRISE ACTUELLE ONT DES CAUSES ENDOGENES Les crises classiques ont pour origine une tendance à la surproduction Les 2 grandes crises classiques sont la grande dépression de la fin du 19è et la crise des années Ces 2 crises suivent des périodes de croissance importante, cette croissance tend à provoquer une surproduction latente. Les détonateurs sont des difficultés bancaires et financières : krachs boursiers de Vienne et de Berlin pour la France. [...]
[...] Mais la cause ultime de toute crise doit être recherchée dans la propension des détenteurs de moyens de production à maintenir les salaires au strict minimum de façon à maximiser leurs profits. Il s'ensuit une faiblesse chronique de la consommation. L'exploitation excessive fait donc obstacle à la réalisation des profits capitalistes. La crise apparaît ainsi comme le résultat inévitable de la contradiction entre l'appropriation privée des moyens de production et le caractère social de la production qui résulte de la DDT à l'échelle de la société. [...]
[...] Une offre intempestive de monnaie nouvelle entraîne une demande de biens et services et une activité accrues mais passagères ; car les agents vont s'apercevoir que rien ne justifiait la modification de leurs plans ce qui les amènera à les réajuster, avec les coûts que cela suppose, on retrouve ainsi les 2 phases du cycle. L'existence de celui ci s'explique alors par les actions intempestives de l'Etat, par les erreurs d'appréciation qu'elles induisent chez les AE et par les délais de réaction et d'ajustement, dans un sens, puis dans l'autre, compte tenu des mécanismes de transmission de la variation de la masse monétaire. Cycles et chocs : le cycle suppose le changement ; pour Marx ou pour le modèle de l'oscillateur (Samuelson), le changement est le produit du système lui même. [...]
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