Croissance économique, théorie de la croissance économique, modèle keynésien, modèle néoclassique, Robert Solow, Paul Romer
La théorie de la croissance économique prend racine à la fois dans les modèles keynésien et néoclassique.
D'inspiration néoclassique, elle nie les problèmes de demande et admet que plus d'épargne implique plus d'investissement, donc une augmentation du rythme de la croissance.
D'inspiration keynésienne, elle nie l'idée d'un marché autorégulé. Sans intervention étatique, l'économique fonctionne en-deçà de son régime potentiel.
[...] - D'où une concurrence dynamique par l'innovation encouragée par l'Etat. III. La fin de la guerre de tranchée : une opposition néoclassique / keynésien obsolète ? La théorie de la croissance économique prend racine à la fois dans les modèles keynésien et néoclassique. D'inspiration néoclassique, elle nie les problèmes de demande et admet que plus d'épargne implique plus d'investissement, donc une augmentation du rythme de la croissance. D'inspiration keynésienne, elle nie l'idée d'un marché autorégulé. Sans intervention étatique, l'économique fonctionne en-deçà de son régime potentiel. [...]
[...] - Les grands courants marxistes, keynésiens ou classiques peinent à expliquer ce phénomène. - Les classiques refusent d'y voir un phénomène durable. - Marx pense le capitalisme voué à l'échec et n'envisage donc pas ses effets positifs. - Keynes et Schumpeter craignent, quant à eux, que le capitalisme se laisse emporté par ses tendances négatives manque de coordination pour l'un, déclin de l'esprit d'entreprise pour l'autre. Plus encore, les crises économiques particulièrement celles de 1873 et de 1930 n'encouragent pas les économistes à croire à une croissance. [...]
[...] - A long terme, la croissance dépend donc de l'augmentation de la population active et du rythme du progrès technique. - Modèle positif : les pays en retard de développement peuvent espérer rattraper les pays développés en profitant du progrès technique de ces derniers. B. Le modèle de Paul Romer : l'investissement et l'apprentissage par l'expérience engendrent la croissance économique. - Le progrès technique vient du learning by doing de l'apprentissage par l'expérience (inspiration de Kenneth Arrow, prix Nobel en 1972) : les progrès techniques sont réalisés lors de l'observation empirique du travail. [...]
[...] - L'Etat peut d'abord intervenir dans la formation de la main d'œuvre. Une formation n'implique pas seulement une rémunération plus importante, mais elle permet également à celui qui se forme d'utiliser le progrès technique préalablement accumulé et surtout de le perfectionner. - Robert Lucas analyse ce rôle de la formation et constate que l'apport productif à la société de celui qui a reçu une formation est plus important que son surplus de rémunération. L'Etat est donc légitimé à inciter à la formation (bourses, prises en charge des coûts de formation, etc.) - L'Etat peut également stimuler l'innovation. [...]
[...] La croissance économique, un sujet d'étude relativement nouveau. A. Un phénomène récent - Jusqu'au 19ème siècle, la croissance n'existe pas. En effet, l'activité économique est jalonnée par les crises, les guerres, les épidémies. - Elle relève essentiellement du secteur primaire, et l'agriculture demeure principalement vivrière. - Depuis près de deux siècles, on observe un rythme annuel moyen de l'augmentation des quantités produites (i.e. de la croissance) d'environ 1,5%. B. Un phénomène délaissé. - force est tenue de constater que la croissance économique demeure jusqu'au milieu du 20ème siècle le parent pauvre de la réflexion économique. [...]
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