Croissance économique, indicateurs de la croissance, Ricardo, Malthus, Adam Smith Solow, croissance endogène, PIB
Selon F. Perroux, la croissance économique est « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réel ». Plus concrètement, la croissance correspond au taux de variation du PIB, exprimé en pourcentage.
[...] Elle tend vers zéro si la population est stable, le taux d'épargne constant, et le progrès technique nul. L'approche néo-keynésienne de la croissance. Reprenant les travaux de Keynes, les économistes Harrod et Domar distinguent deux caractéristiques de la croissance : La croissance est déséquilibrée. Il y a en effet peu de chances que l'offre et la demande se compensent. De plus, ils montrent que la croissance est liée au rapport entre le taux d'épargne et le coefficient de capital, qui sont des variables indépendantes. [...]
[...] La croissance endogène Les modèles de la croissance endogène permettent son explication par des facteurs internes ; elles remettent en cause le modèle de Solow. Prix Nobel en 1995, les économistes Romer et Lucas en sont les principaux théoriciens ; pour eux, la croissance peut se poursuivre indéfiniment grâce à deux facteurs : Les facteurs de croissance ont des rendements croissants ; les connaissances s'accumulent. Lucas prend l'exemple de l'accumulation du capital humain, dont l'efficacité est cumulative. Les externalités positives ; c'est-à-dire le bénéfice que tirent certains agents de l'investissement d'un agent particulier, sans qu'il y ait pour autant de relation marchande entre eux. [...]
[...] Les différents indicateurs de la croissance Selon F. Perroux, la croissance économique est « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réel ». Plus concrètement, la croissance correspond au taux de variation du PIB, exprimé en pourcentage. Toutefois, d'autres indicateurs peuvent être utilisés : Le PIB/habitant : cet indicateur permet de retranscrire les richesses dont disposent les habitants du pays ; en effet si le PIB augmentait moins vite que la population, cela irait à l'encontre de l'idée d'une croissance bénéfique à la population. [...]
[...] Le TCAM (taux de croissance annuel moyen) : cet indicateur permet une analyse plus tendancielle de la croissance économique. Il se calcule ainsi : Dans le second cas, on corrige le PIB obtenu par les méthodes décrites plus haut en prenant en compte le facteur prix, matérialisé par l'indice des prix à la consommation, ou IPC. Ceci nécessite le choix d'une année de base. On calcule ainsi le PIB réel d'une année n : Les « quatre roues » de la croissance économique. [...]
[...] La question se pose alors de la soutenabilité de la croissance. Une minorité des économistes se positionne ainsi en faveur d'une décroissance soutenable, qui mettrait l'accent sur la qualité de vie plutôt que sur la quantité de bien à acquérir. Si cette position semble irréalisable, une croissance soutenue étant nécessaire pour aider les pays sous-développés à sortir de la misère, il apparaît aujourd'hui nécessaire de transformer les modes de croissances, pour assurer une soutenabilité à la fois sociale et écologique de la croissance économique. [...]
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