Fiche technique analysant les facteurs de développement du commerce international. Les principales analyses théoriques sont présentées en vue de déterminer les facteurs essentiels : théories fondées sur les différences internationales de coût et théories récentes de l'échange international.
[...] L a nouvelle économie va aussi considérer la formation des avantages relatifs comme par exemple l'accumulation de capital humain ou la diffusion du progrès technique. Les théories traditionnelles offrent un modèle d'analyse général des facteurs de développement du commerce international. Les théories plus récentes proposent quant à elles des explications plus diversifiées pour apporter des réponses adaptées à la structure actuelle des échanges. Bibliographie : Echaudemaison, Dictionnaire d'Economie et de Sciences Sociales, Nathan, 6ème édition David Begg, Stanley Fischer et Rudiger Dornbusch, Macroéconomie, Dunod, 2ème édition Joseph E. Stiglitz et Carl E. [...]
[...] David Ricardo va tenir compte de cette limite et va proposer le principe explicatif de l'avantage comparatif qui va demeurer une référence fondamentale en matière d'analyse du commerce international. D'après ce principe, même si un pays est moins bien placé en termes de coûts que tous les autres pays, il doit se spécialiser dans la production pour laquelle son désavantage est le moins grand. Le commerce ne désavantage donc aucun des participants. Le point de départ de la théorie de Ricardo et la célèbre comparaison entre le Portugal et l'Angleterre qui produisent deux biens à savoir du vin et des draps. [...]
[...] Les dotations factorielles sont donc ici les facteurs de développement du commerce international. Les pays n'étant pas dotés naturellement de la même quantité de terre, de capital ou de travail, par le jeu de la rareté relative, les prix de ces facteurs diffèrent. Des avantages comparatifs différents selon les pays sont alors crées et vont déterminer la spécialisation de la production. L'exemple pris est celui de l'Angleterre et de l'Australie : l'Angleterre possède du capital et du travail en abondance et va donc se spécialiser dans les produits manufacturés qu'elle va échanger contre des produits agricoles australiens puisque la terre est le facteur en abondance relative en Australie. [...]
[...] Vernon propose alors l'analyse suivante : le produit est lancé dans le pays qui le crée, il est ensuite exporté dans un pays de même niveau de développement. Dès lors, pour bénéficier d'une diminution des coûts de production, la fabrication du produit est délocalisée. Le pays développé va alors importer un produit qu'il produisait auparavant. Par extension, Vernon fait la proposition suivante : le commerce international doit être plus intense dans les industries où la recherche-développement est relativement importante. La technologie est alors considérée comme un facteur de développement des échanges. [...]
[...] Elle prend appui sur la critique de l'analyse traditionnelle du commerce international. La nouvelle théorie tente de résoudre les faiblesses de la théorie précédente. La nouvelle théorie prendre en compte les caractéristiques de la concurrence imparfaite alors que l'analyse traditionnelle s'applique uniquement dans un cadre de concurrence pure et parfaite. Paul Krugman est un des fondateurs de la nouvelle théorie. Deux explications vont être retenus par la nouvelle théorie du commerce international pour justifier le développement des échanges : les rendements d'échelle croissants et la différenciation. [...]
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