Cours traitant de la question de l'Etat. A travers des mesures et des interprétations théoriques, l'étude analyse le poids de l'Etat dans l'économie, et ce qu'il représente pour elle, ainsi que les doctrines portant sur l'Etat et l'économie, pour enfin traiter la question sociale. Les principaux acteurs de l'évolution du rôle de l'Etat sont mentionnés et leurs actions et idéologies analysées.
[...] - les prélèvements obligatoires sont pas toujours révélateurs de l'influence de l'État - la notion de prélèvements obligatoires n'est pas la même dans tous les pays - problème des cotisations sociales : obligatoires dans certains pays, dans d'autres elles dépendent d'accords contractuels. Question centrale : est-il bon ou non d'avoir un haut niveau de prélèvements obligatoires et de dépenses publiques ? Aujourd'hui l'idée dominante et les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires sont un frein à la croissance, entraînant une perte de compétitivité. Mais on peut avoir des analyses inverses, certains disent que l'impôt est utile (critique la courbe de Laffer). [...]
[...] Ils sont non rivaux : la consommation par un individu ne réduit pas celle qui reste disponible pour les autres. Dans les infrastructures on a indivisibilité de l'offre parce que le coût est indépendant du nombre d'utilisateurs. Le coût marginal est donc nul donc aucun producteur ne peut être intéressé. On a également indivisibilité de la demande quand on ne peut pas sélectionner les usagers pour les faire payer (éclairage public). La solution est donc la prise en charge par l'État qui fait payer les agents collectivement : contribuables. [...]
[...] ( la social-démocratie Wagner : il légitime l'intervention de l'État même en matière sociale car il faut limiter les mobiles directeurs égoïstes au nom de l'intérêt général. ( Keynes Il faut réformer le capitalisme parce qu'il entraîne une répartition arbitraire, et l'équilibre ne se fait pas sur un optimum. Il faut une intervention de l'État pour permettre à l'initiative individuelle de s'appliquer. L'État doit intervenir pour corriger les déséquilibres du marché. la question sociale. Fils C'est la question des inégalités, donc de l'égalité, de la justice sociale, de savoir ou non si l'État doit intervenir. [...]
[...] La répartition est le résultat d'une multitude d'actions individuelles ou vont jouer le talent, l'effort et le hasard. Vouloir créer une justice distributive c'est remettre en cause le marché. Une politique sociale aboutit à prendre des gains à ceux dont l'activité est utile, on risque de limiter leurs motivations et on va donc dégrader le sort de la majorité. Il rejette aussi l'égalité des chances car elle démotivait et les parents cherchent toujours à augmenter les chances de leurs enfants. [...]
[...] Il faut partir de l'optimum de Pareto en concurrence pure et parfaite, mais reconnaître qu'on peut changer certaines situations d'optimum inégalitaires. À une condition : il faut une règle d'unanimité (tous doivent être d'accord). Les néoclassiques adoucies un peu cet règle en créant celle de l'unanimité faible (assentiment implicite). les volontarismes où la croissance par la cohésion sociale Keynes : l'inégalité est normale, elle est même facteur de dynamisme. Mais l'inégalité excessive n'est pas bonne. On peut redistribuer vers les plus faibles revenus en imposant les revenus les plus élevés. [...]
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