Document synthétique de 4 pages (idéal pour les élèves de terminale ES ou de classes préparatoires) présentant les trois grands principaux courants de pensée économique ainsi que leurs principales idées et théories. Il est notamment question du chômage, du marché et de la théorie de l'exploitation.
[...] La théorie de l'exploitation L'accumulation du capital, selon lui, se fait par l'extorsion de la plus value aux salariés. Elle naît donc du travail et non de l'échange. La plus value ou surtravail est la partie du travail non rémunérée (vous êtes payés sur la base de 35 heures de travail par semaine mais vous en faîtes réalité 40 ; il y a donc 5 heures de travail qui ne vous sont pas rémunérées et c'est cela que Marx nomme plus value). [...]
[...] Le marché joue un rôle régulateur. C'est le lieu où se fixent les salaires en fonction de l'offre et de la demande de travail. Les travailleurs reçoivent une rémunération égale à leur productivité marginale. L'entrepreneur accepte d'embaucher tant que la recette marginale est supérieure au coût marginal. Par exemple, si le dernier ouvrier embauché peut créer 1000 de richesses, l'entreprise ne l'embauchera que si l'individu accepte une rémunération inférieure à 1000 La cause du chômage est donc liée à des salaires excessifs entraînant un afflux de travailleurs sur le marché du travail et pour les entreprises une moindre incitation à embaucher. [...]
[...] Mais Le relèvement du taux de plus value (obtenir plus des hommes en les faisant travailler plus pour le même coût) a ses limites et ne peut pas indéfiniment compenser la hausse du capital constant dans les ateliers de productions. Il n'est en effet pas possible d'augmenter continuellement le temps de travail d'un homme. La baisse du taux de profit doit, selon Marx, tôt ou tard stopper l'accumulation du capital car il arrivera un moment où les hommes seront utilisés à leur rendement maximum (donc impossibilité d'augmenter la plus value) et il ne sera pas rentable d'acheter de nouvelles machines. En même temps, l'insuffisance de la demande des travailleurs (mal payés car exploités) provoque un phénomène de surproduction. [...]
[...] Marx pensait que le système capitaliste serait de plus en plus éprouvé par des crises de plus en plus sévères et qu'il s‘écroulerait pour céder la place au socialisme puis au communisme Les keynésiens (Keynes : 1883 1946) Le cœur de l'analyse keynésienne est le refus de faire confiance au mécanisme du marché pour rétablir spontanément un équilibre. Cette analyse s'est notamment développée au moment de la grande dépression des années 1930. Le déséquilibre majeur auquel pense Keynes est le chômage. Si Keynes ne croît pas au caractère autorégulateur du marché, il ne condamne pas pour autant le marché. Mais il considère que l'intervention de l'Etat (Etat providence) peut être nécessaire. En période de crise il est de la responsabilité de l'Etat d'intervenir afin de réamorcer la pompe économique par des interventions monétaires et budgétaires. [...]
[...] En laissant agir le marché, on doit automatiquement retourner à un équilibre de plein emploi. L'afflux de travailleurs provoqué par des salaires trop élevés va placer les entreprises en position de force. Elles vont pouvoir facilement faire pression à la baisse sur les salaires ce qui va lui permettre de réembaucher de nouvelles personnes. Dans le cas inverse (pression syndicale, conventions collectives, intervention de l'Etat avec l'existence d'un salaire administré comme le SMIC) le chômage persistera. Il s'agit donc selon eux d'un chômage volontaire. [...]
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