La quantité consommée d'un bien évolue dans le sens opposé de son prix, à l'exception des biens de Giffen dont l'évolution est inverse. Cette possibilité théorique paraît cependant spéculative à la plupart des économistes.
Mon propos dans ce bref article est de montrer que tout produit technologique devient un bien de Giffen dans les derniers moments de sa vie. Aussi faudrait-il à mon sens, parler davantage de syndrome giffénien.
[...] Il adopte alors le comportement de bien de Giffen ou plus exactement, il est frappé du syndrome giffénien, signe de sa mort prochaine. Car, c'est bien de mort qu'il s'agit puisqu'il n'a plus le moindre salut : incapable de baisser les prix pour augmenter ses quantités, il ne peut même pas les augmenter considérablement, au risque de dégrader davantage son rapport qualité/prix et d'aggraver sa marginalisation. Les biens de Giffen, loin d'être une rare exception, sont caractéristiques des phases terminales de l'obsolescence. [...]
[...] Biens de Giffen ou syndrome giffénien ? Résumé La quantité consommée d'un bien évolue dans le sens opposé de son prix, à l'exception des biens de Giffen dont l'évolution est inverse. Cette possibilité théorique paraît cependant spéculative à la plupart des économistes. Mon propos dans ce bref article est de montrer que tout produit technologique devient un bien de Giffen dans les derniers moments de sa vie. Aussi faudrait-il à mon sens, parler davantage de syndrome giffénien Le problème La baisse des prix dans un panier de consommation a des effets identiques à une augmentation du revenu, puisqu'elle permet de conserver la même quantité de biens tout en dégageant des ressources supplémentaires. [...]
[...] Illustrons notre pensée par l'exemple d'un ouvrier qui doit aller à son usine, soit en métro avec 1Є, soit en taxi avec 3Є. L'ouvrier préfère nettement le taxi et son budget de transporrt est 2Є. Naturellement, un tel budget est bien trop faible pour lui permettre de prendre le taxi tous les jours, mais comme il est obligé d'aller au travail, son comportement consistera en une double contrainte : -faire le trajet tous les jours ; -prendre le moins possible le métro. Appelons q la fréquence avec laquelle il prend le taxi. [...]
[...] La fréquence du métro sera donc 1-q. La dépense moyenne s'écrit : Fréquence du taxi x 3Є + fréquence du métro x 1Є = 3q + Comme cette dépense est égale à 2Є, on a : 3q + = 2 ce qui donne q égale à L'ouvrier prendra donc le métro 1 fois sur deux et le taxi 1 fois sur 2. Supposons maintenant que le prix du métro baisse de 1Є à ½Є. La nouvelle équation devient : 3q + = Ce qui, après transformations élémentaires, donne : q = 3/5 (soit 6 fois sur 10) et 1-q = 2/5 fois sur 10) L'ouvrier prend désormais le taxi 6 fois sur 10 et le métro 4 fois sur 10. [...]
[...] Bibliographie JASKOLD GABSZEWICZ Théorie microéconomique, 2ème édition Ed. Ouvertures Economiques ; VARIAN H. Introduction à la microéconomie, 4ème édition, traduction de la 5ème éditon américaine par B. Thiry. Ed. [...]
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