- John Locke (1632-1704) redéfinit la notion de propriété privée, la conception clé du libéralisme. A la liberté, il associe à l'individu le droit de posséder mais ne rend pas incompatibles les fortes inégalités de fortune (société d'assurance mutuelle).
- François Quesnay (1694-1774). Pour lui, seule l'agriculture était source de richesse. Les flux marchands et monétaires sont le moteur de l'économie. Il initie la physiocratie, l'agriculture est la seule source de richesse, l'industrie et le commerce sont « stériles », au contraire du mercantilisme.
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[...] Les flux marchands et monétaires sont le moteur de l'économie. Il initie la physiocratie, l'agriculture est la seule source de richesse, l'industrie et le commerce sont stériles au contraire du mercantilisme. - Thomas R.Malthus (1766-1834). Un des premiers à s'inquiéter de la montée de la pauvreté : Essai sur le principe de la population. La population croit plus vite que les ressources alimentaires (famines, épidémies, Il faut aider les pauvres. C'est une thèse ultraconservatrice qui se révéla fausse. - Jean-Baptiste Say (1767-1832) : Il a établit la relation entre l'offre et la demande : Traité d'économie politique. [...]
[...] Les actionnaires sont dépossédés de leur pouvoir, les dirigeants obsédés par la croissance de l'entreprise. Il formate les désirs des consommateurs, prône l'intervention de l'Etat. - Amartya Sen (1933). Pour lui, la croissance n'entraine pas forcément le développement. Il a été le premier prix Nobel non occidental en 1998. Son expérience lui a permis de comprendre le fonctionnement de l'économie des pays pauvres. Il conteste l'équilibre général de Walras. - Joseph Stiglitz (1943). L'économiste préféré des altermondialistes. Il est le numéro 2 de la Banque Mondiale. [...]
[...] Le théoricien des cycles économiques de longue durée. Il a fait un grand apport à la théorie des cycles économiques. Il analysa le mouvement des prix, révela l'alternance régulière de phases ascendantes et descendantes de l'activité. Le capitalisme rebondit seul des différentes situations. - Friedrich Hayek (1899-1992). Le prophète du néolibéralisme. Il s'inspire d'Adam Smith : La route de la servitude. Il établit le lien entre interventionnisme de l'Etat et totalitarisme. Le marché repose sur des mécanismes autorégulateurs. Il reçoit le prix Nobel en 1974. [...]
[...] Amélioration de l'ordre économique et social. La crise des années 30 a prouvé l'échec du laissez-faire L'insuffisance de la demande et l'objectif du plein-emploi justifient l'intervention des pouvoirs publics. Il est hostile au marxisme. - Milton Friedman (1912-2003). Il est l'inspirateur de Reagan et de Thatcher. Il a obtenu le prix Nobel en 1976, contre le keynésianisme. Il explique les stratégies de consommation (achats de biens durables en particulier) par le terme revenu permanent La quantité de monnaie influence seulement les prix. [...]
[...] Père fondateur de l'économie politique moderne. Premier théoricien du libéralisme économique, fondateur de l'école classique : Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. La main invisible égoïsme naturel procure l'harmonie sociale. Les individus contribuent à l'intérêt général en cherchant leur propre intérêt : principe du laissez-faire Autre condition du dynamisme économique, la division du travail (exemple de la manufacture d'épingles). Il n'exclut pas les aspects pervers de la division du travail. - Karl Marx (1818-1883). [...]
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