L'effet Ricardo : les marchandises ne sont pas égales au travail incorporé, d'autres facteurs rentrent en compte. C'est ce que montre Marx en tentant de prouver cela par le prix de production. L'effet Ricardo est une analyse du mouvement des prix relatifs et du salaire réel pour expliquer le retournement du cycle.
[...] Selon la définition du salaire qui apparaît « naturel » chez Ricardo, l'apparition du profit est inexplicable. Les capitalistes ne paient donc pas l'ouvrier pour son travail rendu, mais pour sa force de travail. La force de travail est à l'origine de la valeur des produits, c'est donc la classe ouvrière qui est à l'origine de cette valeur créée.
Le salaire de subsistance est déterminé par un panier de marchandise qui représente les besoins de consommation, ceux ci varient dans le temps et l'espace comme chez les classiques. Mais le salaire n'est pas naturel, le salariat est un produit de l'histoire c'est l'expression d'un mode de production ici capitaliste, de plus l salaire n'est pas réglé en fonction du principe de population malthusien qu'avance les classiques mais par le chômage engendrés par les capitalistes et donc le salaire est déterminé par l'armée de réserve du capitalisme. Le chômage est indispensable au fonctionnement capitaliste.
Les capitalistes ne volent pas leurs ouvriers mais ne leur paie pas entièrement ce qu'il leur ait du, ils réalisent une plus value. Les ouvriers sont pourtant obligés d'accepter cet écart car ils ne disposent pas des capitaux et ont besoin d'un salaire.
Le capital est du travail accumulé, du travail salarié cristallisé. Le capital devient capital quand il est employé comme tel dans la production. (...)
[...] Comme Ricardo il existe pour Marx un travail vivant et un travail mort (présent/passé). Ce travail global est un temps de travail socialement nécessaire. Le travail socialement nécessaire est celui dont l'employé a besoin pour fabriquer telle production, mais si avec une machine il fait le même travail en 1/2 moins de temps il sera payé 50% moins. Il existe deux sortes de travail : simple soit peur qualifié et complexe soit qualifiés le travail complexe a plus de valeur que celui simple. [...]
[...] L'effet Ricardo est une analyse du mouvement des prix relatifs et du salaire réel pour expliquer le retournement du cycle. Le travail et le capital sont en perpétuelle concurrence : la demande de facteurs de production est liée à l'évolution du prix relatif du travail et du capital. La proposition de Ricardo est : si le taux salaire augmente, alors cela provoquera une substitution du capital au travail et inversement. Marx reprend la valeur travail de Ricardo mais différemment c'est le travail abstrait soit la force de travail apporté qui permet de comparé le prix des diverses marchandises et qui détermine la substance de la valeur. [...]
[...] Pour lui il n'y a pas de main invisible qui profite a l'intérêt personnel de tous mais bien un antagonisme entre les 2 classes et des rapports sociaux violents, dominants relevant de l'exploitation. Les travailleurs ne reçoivent qu'une partie de leur travail car les capitalistes touchent un profit sur la production. Selon la définition du salaire qui apparaît naturel chez Ricardo, l'apparition du profit est inexplicable. Les capitalistes ne paient donc pas l'ouvrier pour son travail rendu, mais pour sa force de travail. La force de travail est à l'origine de la valeur des produits, c'est donc la classe ouvrière qui est à l'origine de cette valeur créée. [...]
[...] Mais le salaire n'est pas naturel, le salariat est un produit de l'histoire c'est l'expression d'un mode de production ici capitaliste, de plus l salaire n'est pas réglé en fonction du principe de population malthusien qu'avance les classiques mais par le chômage engendrés par les capitalistes et donc le salaire est déterminé par l'armée de réserve du capitalisme. Le chômage est indispensable au fonctionnement capitaliste. Les capitalistes ne volent pas leurs ouvriers mais ne leur paie pas entièrement ce qu'il leur ait du, ils réalisent une plus value. Les ouvriers sont pourtant obligés d'accepter cet écart car ils ne disposent pas des capitaux et ont besoin d'un salaire. Le capital est du travail accumulé, du travail salarié cristallisé. Le capital devient capital quand il est employé comme tel dans la production. [...]
[...] Premières, qui disparaît dès le processus de production). Pour Marx il y a le capital constant (celui qui permet l'achat des facteurs de production matériels (tous sauf les salaires)), et le capital variable qui comprend les salaires et la plus value créée par la force de travail (qui elle est variable). La plus value/ salaires = Taux d'exploitation ou de PL. Dans les économies capitalistes, Marx concède que le prix est déterminé par l'offre et la demande mais pour lui ce prix ne gravite pas vers un prix naturel de la valeur de la marchandise mais vers un prix de production. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture