À travers cet ouvrage, Jacques Généreux reprend des affirmations clés qu'il va par la suite développer en 11 lois. Ces dernières correspondent pour lui aux « vraies lois de l'économie » et sont un vrai argumentaire contre la vision néo-libérale de l'économie. Jacques Généreux se demande si l'économie peut être considérée comme une science, et montre les différents moyens pour fixer le prix d'un bien.
Contrairement à la physique ou au mathématique, l'économie ne fait pas référence aux lois universelles de la nature. Elle se rapproche plutôt des lois humaines, historiques et sociales. En effet, il est beaucoup plus difficile en économie de vérifier les prédictions, car elle comporte principalement des variables et aucun paramètre n'est défini précisément. La volonté de certains d'identifier l'économie à une science provenait d'un besoin de reconnaissance qui a notamment conduit le courant néoclassique à leur perte en voulant imiter les méthodes des sciences physiques à l'économie.
[...] Généreux Jacques Les vraies lois de l'économie p à 192 Loi nº4 : Le marché n'est pas bonheur C'est à travers la vision de Pareto qu'est apparue cette idée reçue. L'optimum est atteint quand il n'est plus possible d'améliorer le bien- être d'un individu sans détériorer celui d'au moins un autre Mais cette théorie sera contestée avec le concept des biens publics. L'idée est qu'un bien peut être consommé collectivement ainsi l'utilisation du bien par une personne ne va pas avoir d'impact sur la consommation faite par un autre individu. [...]
[...] Cela montre bien que la monnaie n'est pas seulement un voile puisqu'il s'en inquiète. De plus, d'après Keynes, la monnaie peut être identifiée comme une réserve de valeur qui influe sur la consommation des ménages. La monnaie peut donc difficilement être décrite comme neutre au vu de ces arguments. On insiste peut-être sur sa neutralité du fait de sa présence obligatoire dans l'économie. Loi nº11 : Anticipation n'est pas raison Les anticipations sont primordiales car des observations actuelles ne fonctionnent pas forcément dans le temps. [...]
[...] Cependant, le consommateur dispose rarement du pouvoir de négocier librement les prix. Ils lui sont souvent imposés car il ne peut faire jouer la concurrence. Le prix met en évidence l'existence d'un rapport de force entre le consommateur et le vendeur (absence de concurrent proposant le même produit dans les environs immédiats, exemple avec le prix du café). Loi nº3 : La loi du déséquilibre général Idée reçue : La libre négociation et la flexibilité des prix assurent ainsi l'équilibre général de tous les marchés. [...]
[...] C'est pour cela que des ajustements doivent être réalisés à postériori pour éviter de commettre à nouveau les mêmes erreurs. Cependant, au vu de l'imperfection de l'information, les agents économiques spéculent sur la réaction des autres agents pour anticiper. Ce qui pose un problème global sur les pronostiques. Les anticipations peuvent créer des bulles spéculatives dont l'éclatement menace la stabilité des systèmes financiers et économiques. C'est pour cela que la stabilité des marchés nécessite la présence d'une régulation publique pour éviter le chaos économique. [...]
[...] Elle se rapproche plutôt des lois humaines, historiques et sociales. En effet, il est beaucoup plus difficile en économie de vérifier les prédictions car elle comporte principalement des variables et aucun paramètre n'est défini précisément. La volonté de certains d'identifier l'économie à une science provenait d'un besoin de reconnaissance qui a notamment conduit le courant néoclassique à leur perte en voulant imiter les méthodes des sciences physiques à l'économie. Cependant, ce discours continue d'exister auprès des économistes du néolibéralisme permettant ainsi de maquiller les réelles finalités du système qu'ils mettent en avant : victoire des puissants sur les faibles ou des riches sur les pauvres. [...]
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