Physiocratie tableau économique p. 87-127, François Quesnay 1969, mercantilisme, libéralisme économique, autorégulation, modernisation agricole, production de richesse, thésaurisation, fiche de lecture économie
François Quesnay est considéré comme le chef de file du courant de la physiocratie ("gouvernement de la nature"), s'opposant par principe au mercantilisme. La physiocratie semble être l'une des premières formes du libéralisme économique, car elle part du postulat que l'économie est régit par un ordre naturel. On se situe donc dans une conception horlogère, cyclique, sanguine de l'économie dans laquelle il existe une autorégulation par la nature, dont les lois sont immuables. En 1758, Quesnay propose un programme de modernisation agricole pour atteindre la prospérité en publiant son Tableau économique.
[...] Ces trois classes étant liées par des relations économiques, créent de la cohésion sociale, et en ce sens, on peut affirmer que Quesnay traite de l'économie politique. La production de la richesse : la classe productive a des « avances productives » c'est-à-dire du capital fixe, qui doivent être assez élevées pour que les dépenses de la culture puissent produire autant de produit net. Elle doit effectuer des reprises (achat de matériels et financement de la production). Ainsi, la production annuelle moins les rentes vont former le produit net, qui lui-même va être destinée à la rente (aux propriétaires). [...]
[...] La physiocratie semble être l'une des premières formes du libéralisme économique car elle part du postulat que l'économie est régit par un ordre naturel. On se situe donc dans une conception horlogère, cyclique, sanguine de l'économie dans laquelle il existe une autorégulation par la nature, dont les lois sont immuables. En 1758, QUESNAY propose un programme de modernisation agricole pour atteindre la prospérité en publiant son TABLEAU ECONOMIQUE : Il s'agit de la première représentation de l'économie sous forme d'un système structuré en classe sociale et par secteurs d'activités. [...]
[...] En effet, Quesnay divise les consommations en deux types : le luxe de subsistance (soit de blé) et le luxe de décoration or « l'excès de luxe de décoration peut être très promptement ruiner avec magnificence une Nation opulente. ». Néanmoins, un blé bon marché peut mener à une baisse des salaires et une diminution du revenu de la Nation. Le bon prix du blé est donc celui qui couvre un peu plus les coûts pour que le paysan puisse réinvestir. Le rôle du gouvernement (« économique ») est donc essentiel dans le sens où il doit intervenir le moins possible dans l'économie. [...]
[...] L'Etat ne doit intervenir que dans le but de favoriser l'agriculture seule et installer un régime de grande culture. En cela, les physiocrates ont instauré une révolution agricole. Par ailleurs, Quesnay bannit la thésaurisation, car elle empêche la reproduction des conditions initiales du circuit. Il faut par-là favoriser le commerce de première main dans lequel la monnaie ne joue qu'un rôle intermédiaire et non une finalité en vue d'un gain monétaire. Ainsi, Quesnay veut favoriser le commerce extérieur. Il recommande que « la nation ne souffre pas de perte dans son commerce réciproque avec l'étranger ». [...]
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