"Le nouveau capitalisme " est une œuvre de Dominique Plihon qui s'inscrit dans une série d'ouvrages traitant du capitalisme et du rôle de la finance au sein de celui-ci. Au travers de cette œuvre, l'auteur analyse l'avènement d'un capitalisme caractérisé par la prépondérance de la finance et du savoir. Ce « nouveau capitalisme » régit une « nouvelle économie »
Quelles sont les mutations induites par ce nouveau capitalisme ? Peut-on réguler la « nouvelle économie » mondiale ? Ce capitalisme a-t-il un avenir ?
Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) ont émergé pendant la Seconde Guerre mondiale. Elles constituent la troisième vague d'innovation technologique et couvrent trois domaines : l'informatique, la téléphonie et l'audiovisuel. Elles tendent également à dominer le champ des sciences.
[...] Toutefois, l'État contribue au développement du nouveau capitalisme. Et ce de trois façons: il légifère sur les lois et règlements portant sur la fiscalité, le fonctionnement de la bourse, les entreprises, la concurrence, ou encore la propriété intellectuelle; il participe au financement de la recherche, développant donc les NTIC; il offre d'importants débouchés aux entreprises lui proposant des biens et services. Ainsi, cela conduit à développer des sources d'optimisme eu égard à ce nouveau capitalisme. D'une part, il y a l'idée que la finance, par les débouchés qu'elle offre en termes de pension ou de dividendes pour actifs et retraités, alimenterait de ce fait les comptes de l'ensemble de la population et donc leur patrimoine. [...]
[...] Elles tendent également à dominer le champ des sciences. Ces nouvelles technologies, sources de mutations, contribuent au développement d'une nouvelle économie dominée par la finance et le savoir. En effet, les NTIC se diffusent rapidement dans le tissu social et économique en raison de la place occupée par l'information au sein de ces domaines. Si ces technologies sont à l'origine de la destruction de pans entiers d'activité ( effacement des courriers postaux au profit des courriers électroniques par exemple), elles contribuent néanmoins fortement à la croissance: elles permettent une meilleure efficience de l'information (dans le temps et le traitement de l'information par exemple), favorisent l'émergence de nouvelles formes d'industrie (téléphonie, logiciels, etc.) et offrent une meilleure exploitation de la distribution, de la production et de l'information en proposant de nouveaux modèles organisationnels (création de réseaux) aux entreprises. [...]
[...] On peut aller jusqu'à se demander, en considérant les crises financières de 2007 puis de 2008, si ces événements annoncent la fin de cette ère Le capitalisme actionnarial nouveau régime de croissance L'émergence du capitalisme actionnarial résulte de la crise du capitalisme fordiste d'après-guerre, donc les méthodes perdaient en efficacité. Sa mise en place a eu lieu selon une série de réformes couvrant trois domaines. Dans un premier temps, une nouvelle régulation macroéconomique en Europe a conduit à la remise en cause du compromis capital/travail au profit des entreprises et détenteurs de capital financier. Puis, compte tenu de l'importance du financement direct depuis les années 1980, une libéralisation et une modernisation du système financier ont été opérées dans l'optique d'insérer celui-ci dans la finance globale. [...]
[...] Titre: Le nouveau capitalisme. Date de parution: 2003 Editeur: La découverte Thèmes abordés: capitalisme finance NTIC régulation mondialisation crises. Introduction Le nouveau capitalisme est une œuvre de Dominique PLIHON qui s'inscrit dans une série d'ouvrages traitant du capitalisme et du rôle de la finance au sein de celui-ci. Au travers de cette œuvre, l'auteur analyse l'avènement d'un capitalisme caractérisé par la prépondérance de la finance et du savoir. Ce nouveau capitalisme régit une nouvelle économie Quelles sont les mutations induites par ce nouveau capitalisme? [...]
[...] Mais chaque pays expérimentant des réalités politiques, économiques et sociales différentes; ce système semble trouver un parfait épanouissement essentiellement au sein des pays anglo-saxons caractérisés pour la plupart par une acceptation du libéralisme. Or, il ne faut pas voir dans le libéralisme la cause de tous les maux. En témoigne le cas des pays scandinaves qui ont opéré une parfaite division internationale du travail à leur économie, ainsi que leur économie à l'économie mondialisée. Ce qui tend à prouver que la mondialisation et les NTIC peuvent contribuer à créer des systèmes économiques et sociaux performants. [...]
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