L'ouvrage traite des mécanismes du marché. La méthode d'analyse retenue par l'auteur est l'analyse microéconomique. Celle-ci étudie les comportements et les interactions des individus et permet de comprendre les événements économiques. Nicolas Bouzou adopte là le point de vue de l'école autrichienne (avec Menger, Mises...) qui pense que de l'action des individus découle les faits au niveau macroéconomique.
L'approche économique suivie est celle du subjectivisme et de l'individualisme collectif. Comme Mises, il met de côté, dans cet ouvrage, la mathématisation de l'économie. Sa réflexion s'appuie sur le raisonnement à travers l'abstraction et la théorisation des concepts développés. Pour Nicolas Bouzou, la microéconomie est efficace car elle s'applique à de nombreux sujets et permet de saisir les phénomènes sociaux (...)
[...] Tous les aspects, toutes les notions sont traitées sans se perdre dans un nombre infini d'exemple. Pour ma part, bien qu'il soit destiné à un public assez large, je trouve qu'il est parfois difficile de faire le lien entre les différentes notions, de les replacer dans le contexte lorsque l'on n'a pas une connaissance au préalable de toutes les notions développées : l'ouvrage est destiné à des professionnels mais aussi à des étudiants. J'aurais donc apprécié qu'il y ait plus d'exemples pour expliciter les notions abordées. [...]
[...] - La transparence : les offreurs et les demandeurs sont informés des caractéristiques des produits - La libre entrée : aucune barrière n'empêche quiconque d'entrer ou de sortir. - La mobilité parfaite : le capital et le travail peuvent se déplacer sans contrainte à la recherche de l'activité la plus rémunératrice. Nicolas Bouzou, dans un premier temps, va étudier les choix du consommateur, à travers le concept de la demande. La demande émane des acheteurs et se fait sur des critères personnels et d'autres quantifiables. Pour ceux-ci, l'auteur propose des outils pour les mesurer. [...]
[...] Une des conséquences est la traduction de la part des entreprises de ces données soit en marketing client (l'accent est mis sur la valeur que le client y porte), soit en marketing produit (l'accent porte sur les qualités du produit sans tenir compte du jugement affectif du client). De cela, on peut dessiner la fonction de la demande, fondement de l'économie de marché. Il s'agit d'exprimer la quantité consommée d'un bien en fonction des prix de chacun des biens et du revenu du consommateur. Deux remarques : - il y a autant de fonctions de demande que de biens consommés. - les fonctions sont individuelles, dites marshalliennes (par opposition aux demandes collectives). [...]
[...] La demande permet de classer les biens selon leurs fréquences d'achat quand il y a des changements de revenus. Il existe donc des biens normaux dont la quantité consommée augmente ou reste stable quand le revenu augmente (l'élasticité de la demande est alors supérieure ou égale à et des biens inférieurs dont la quantité consommée diminue lorsque le revenu augmente (l'élasticité est négative). Face à la demande, l'auteur explique que ce sont les entrepreneurs qui perçoivent les exigences du consommateur. [...]
[...] Pour les Néo-classiques, le marché est un état, statique qui aboutit soit à un équilibre individuel (Marshall), soit à un équilibre général (Walras) et la diffusion d'information est parfaite d'où une transparence e l'état du marché. Deux cas peuvent nécessiter l'action de l'Etat : les externalités et les biens collectifs. Pour les Autrichiens, le marché se définit à travers la propriété, l'entrepreneur et la concurrence. Il tend vers l'équilibre mais ne l'atteint pas car il y a une certaine forme d'ignorance de l'information qui ne peut résolue. Pour les autrichiens, le marché, c'est la découverte. [...]
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