Pour certains économistes, l'économie est fondamentalement instable du fait des chocs d'offre et de demande qu'elle enregistre. Face à ces fluctuations de la production, de l'emploi et de l'inflation, les politiques budgétaire et monétaire sont nécessaires. A l'inverse, certains économistes (Friedman notamment), considèrent que l'économie est naturellement stable et imputent les fluctuations importantes à de mauvaises politiques économiques.
[...] Selon cette règle, le taux réel sur le marché interbancaire est de quand l'inflation est de et lorsque le PIB réel est à son taux naturel. Pour tout point de pourcentage dont l'inflation dépasse le taux d'intérêt sur le marché interbancaire doit croître de 0,5%. Pour tout point de pourcentage dont le PIB s'écarte à la baisse de son taux naturel, le taux d'intérêt sur le marché interbancaire doit diminuer de 0,5%. Cette règle décrit le comportement de la Fed durant les années 1990. [...]
[...] Néanmoins, les stabilisateurs automatiques (impôts proportionnels, allocations au chômage et sécurité sociale) doivent réduire les délais associés aux politiques de stabilisation. Ces instruments sont dénués de tout délai interne. La difficulté de prévoir l'évolution économique En raison des délais, une prévision correcte de l'évolution des conditions économiques est nécessaire pour mener une politique de stabilisation. Mais ces évolutions sont souvent imprévisibles. L'anticipation s'appuie normalement sur les indicateurs précurseurs (indicateurs qui évoluent plus rapidement que le reste de l'économie). Ignorance, anticipations et critique de Lucas La critique de Lucas consiste à dire que l'évaluation des politiques publiques ne prend pas en compte l'impact même de ces politiques sur les anticipations des agents. [...]
[...] Cependant, certains économistes préconisent de s'abstenir de toute politique économique, à partir de plusieurs arguments. Les retards dans la mise en œuvre et les impacts différés des politiques économiques Les économistes distinguent deux types de délais dans la mise en œuvre des politiques de stabilisation : le délai interne et le délai externe. Le délai interne est le temps qui sépare le choc sur l'économie et la mesure de politique économique qui y réagit. Le délai externe est le temps qui s'écoule entre le moment où la mesure est prise et celui où elle produit ses effets. [...]
[...] Il aurait alors été possible d'éviter celle-ci en menant une politique monétaire passive consistant à accroître l'offre de monnaie à un taux constant. L'économie américaine au cours des cinq dernières décennies : II La politique économique : règles ou discrétion ? On parle de politiques économiques régies par des règles lorsque les responsables politiques annoncent à l'avance la manière dont leurs politiques réagiront à diverses situations et lorsqu'ils s'engagent à respecter cette annonce. Au contraire, les politiques discrétionnaires laissent les responsables politiques libres d'évaluer les situations au cas par cas. [...]
[...] Mankiw, Macroéconomie, Paris, De Boek, éd 2003, Partie V - Les débats de politique économique : Les politiques de stabilisation Pour certains économistes, l'économie est fondamentalement instable du fait des chocs d'offre et de demande qu'elle enregistre. Face à ces fluctuations de la production, de l'emploi et de l'inflation, les politiques budgétaire et monétaire sont nécessaires. A l'inverse, certains économistes (Friedman notamment), considèrent que l'économie est naturellement stable et imputent les fluctuations importantes à de mauvaises politiques économiques. I Les politiques économiques doivent-elles être actives ou passives ? [...]
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