Entrepreneur, industrialisation, mondialisation, taylorisme, management
Dans cette nouvelle édition de son très complet manuel, Michel Drancourt, après avoir retracé les étapes de la lente gestation de l'entreprise, s'attarde sur les évolutions récentes et les développements futurs qu'elles laissent envisager. De nombreux facteurs, en effet, ont changé les règles du jeu des firmes, en premier lieu la mondialisation, et les NTIC.
Les entreprises doivent compter sur un monde plus divers depuis la chute du communisme, avec notamment l'émergence de nouveaux partenaires économiques en Asie, le réveil de la Chine et son entrée à l'Organisation mondiale du commerce. On assiste également au retour de l'entreprise américaine sur le devant de la scène.
L'auteur décrit le nouveau capitalisme, marqué par l'importance des flux financiers et d'information, la montée en puissance d'un actionnariat " militant ", et le recours fréquent à l'externalisation (avec pour corollaire le déclin du salariat et la multiplication des travailleurs indépendants).
La révolution Internet impose de nouveaux modes d'organisation (remise en cause de la pyramide hiérarchique) basés eux aussi sur les réseaux. Pour Michel Drancourt, l'effondrement des valeurs de la nouvelle économie correspond davantage à une crise de croissance positive, qu'il compare à des crises précédentes (aux débuts de l'automobile ou de l'électricité). Les organisations du futur seront plus tournées vers les clients auxquels il leur faudra vendre non plus seulement un produit mais un produit chargé de services.
[...] Sloan, son président, était hostile à la violence telle que pratiquée par Henry Ford. En matière de marketing, il allait porter ses efforts en cinq directions : une politique de segments de marché, une politique de produit, une politique de prix, la communication et la distribution. Son autre action principale fut la rationalisation de l'organisation : le contrôle de l'ensemble des fonctions d'exécution doit être centralisé entre les mains du directeur général. Pour en revenir à Taylor et à son organisation scientifique du travail qui ont, semble-t-il, favorisé la croissance de la production et de la consommation, même si on l'a accusé d'avoir déshumanisé le travail. [...]
[...] On assiste également au retour de l'entreprise américaine sur le devant de la scène. L'auteur décrit le nouveau capitalisme, marqué par l'importance des flux financiers et d'information, la montée en puissance d'un actionnariat " militant et le recours fréquent à l'externalisation (avec pour corollaire le déclin du salariat et la multiplication des travailleurs indépendants). La révolution Internet impose de nouveaux modes d'organisation (remise en cause de la pyramide hiérarchique) basés eux aussi sur les réseaux. Pour Michel Drancourt, l'effondrement des valeurs de la nouvelle économie correspond davantage à une crise de croissance positive, qu'il compare à des crises précédentes (aux débuts de l'automobile ou de l'électricité). [...]
[...] Chapitre 10 : Les débuts du Taylorisme et du management Taylor, « c'est le management appliqué essentiellement au fonctionnement de la production », il a le souci de rendre le travail moins pénible pour celui qui l'exécute. L'impulsion décisive est donnée par Ford, en mettant en œuvre le principe que les coûts s'abaissent au fur et à mesure que les productions s'accroissent. Pour cela, il développa le travail à la chaine et comprend que ses ouvriers peuvent être ses premiers clients. [...]
[...] Il a clairement réalisé son désir de séparation entre conception des tâches et leur exécution. Même si ses méthodes déclenchèrent des grèves et des mécontentements, Taylor est à la base de la révolution industrielle du XXème siècle. Chapitre 11 : L'entreprise brimée (1929-1945) Dans une période décimée par les crises économiques et les guerres, on remarque une intervention accrue des Etats, avec l'accentuation du protectionnisme. La crise boursière de 1929 provoque l'inquiétude des actionnaires, lesquels sont plus réticents à s'investir dans l'entreprise, et les restrictions de crédit. [...]
[...] Michel DRANCOURT, 2ème édition (2002), Leçon d'histoire sur l'entreprise de l'Antiquité à nos jours, Edition des Presses Universitaires de France pages. Docteur des Sciences économiques et diplômé en sciences politiques, Michel Drancourt fut journaliste écrit (rédacteur en chef de l'hebdomadaire Entreprise) et journaliste à la télévision (ORTF). Ancien commissaire à la reconversion de la Lorraine, il a ensuite mené une carrière conjointe d'industriel et de délégué de l'Institut de l'entreprise où il vit commencer les talents d'économiste d'Henri Lepage. Il a participé à de nombreuses actions de formation et à l'enseignement de la gestion d'entreprise. [...]
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