Milton Friedman (1912-2006) est l'un des économistes les plus influents du XXe siècle, il a été prix Nobel d'économie en 1976. Il a également beaucoup réfléchi sur la politique (il a notamment appuyé les candidats et présidents républicains), et l'épistémologie (positif/normatif). En économie il était l'un des fervents défenseurs du néolibéralisme (notamment avec Hayek), ses travaux ont surtout porté sur la théorie quantitative de la monnaie, l'étude de l'inflation, et le rôle de l'Etat.
Avec l'étude de ce texte nous allons nous demander comment Milton Friedman a révolutionné non seulement la vision de l'économie, mais également les politiques.
[...] "Inflation and unemployment", Milton Friedman - inflation et chômage Introduction Milton Friedman (1912-2006) est l'un des économistes les plus influents du XXème siècle, il a été prix Nobel d'économie en 1976. Sa pensée ne s'est pas seulement arrêtée à l'économie, il a également beaucoup réfléchi sur la politique (il a notamment appuyé les candidats et présidents républicains), et l'épistémologie (positif/normatif). En économie il était l'un des fervents défenseurs du néolibéralisme (notamment avec Hayek), ses travaux ont surtout porté sur la théorie quantitative de la monnaie, l'étude de l'inflation, et le rôle de l'Etat. [...]
[...] Ainsi le chômage revient toujours au même niveau, le natural rate of unemployment niveau sous lequel on ne peut se maintenir qu'avec une inflation importante, et au dessus qu'avec une déflation (il s'agit du Non Acclerating Inflation Rate). Pour Friedman si ce niveau a augmenté aux Etats- Unis c'est à cause de l'arrivée de nouvelles forces de travail sur le marché. Mais également par l'apparition de nouvelles formes d'assistance sociale, ce qui entraine une plus longue attente des chômeurs pour retrouver un travail. [...]
[...] Conclusion Friedman a donc ici marqué de son influence la vision de la relation entre l'inflation et le chômage. Il a même totalement rejeté le processus tenu pour acquis. On peut voir dans les propositions qu'il fait un éloge du laisser- faire l'intervention de l'Etat est inefficace au niveau du chômage et de l'inflation. De plus un chômage important n'est pas un signe de non-croissance. [...]
[...] Mais par la suite les agents ont appris à anticiper ces changements only surprises matter et l'inflation anticipée devient directement réalisée sans que cela n'influe sur le chômage : on revient au taux de chômage de départ mais avec une inflation plus forte. C'est pour cette raison que Friedman propose une autre vision de la courbe de Philips. Ce n'est pas le salaire nominal qui intéresse les travailleurs, mais leur pouvoir d'achat. Ainsi pour les travailleurs une hausse de salaire nominal peut paraitre être une hausse du pouvoir d'achat, et peut l'être sur le court terme, mais comparé à la moyenne des prix futurs le salaire réel diminue à cause de l'inflation. [...]
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