Ce document est une fiche de lecture, chapitre par chapitre, de l'ouvrage de l'économiste Jean-François Goux "Inflation, désinflation, déflation" publié en 1988 aux éditions Dunod. Extrait du document, à propos du chapitre I, "Les mouvements de prix" : "Le phénomène de hausse des prix est ancien, et l'on peut à ce titre fournir une première anecdote : en 301, l'empereur romain Dioclétien aurait puni quiconque aurait tenté de relever ses prix, l'Empire subissant une grave crise monétaire. Mais la première grande période moderne est le XVIe siècle en Espagne. Pour Jean Bodin, l'explication est claire : l'inflation provient de l'afflux de métaux précieux du Nouveau Monde. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'inflation se manifeste lors de la Révolution française."
[...] Il s'agit de ralentir l'inflation pour renouer avec la compétitivité des produits français. Elle repose sur la maîtrise de l'inflation, l'équilibre budgétaire et des réformes structurelles. La politique s'inscrit clairement dans une économie ouverte à changes fixes ajustables, le SME, où la dévaluation compétitive est interdite. Cette politique s'appuie sur une monnaie forte. Cette politique a été un succès : la hausse des prix a stagné à jusqu'en 2000.Les salaires nominaux ont crû proportionnellement, ce qui a garanti le pouvoir d'achat. [...]
[...] Une autre explication de l'inflation par les coûts affirme qu'il s'agit de la différence de productivité entre les secteurs : en effet, la rémunération des salaires est fixée sur le secteur le plus productif. Ainsi, les autres secteurs, pour conserver leurs marges, n'auront d'autre solution que de hausser leurs prix. La conjonction des deux est ce qu'on appelle l'inflation de croissance. Celle-ci vaut jusqu'en 1963. Après, on parlera toutefois de stagflation. Cependant, il existe d'autres explications qui ne sont pas à fondement purement réel. [...]
[...] Déflation : Désigne une situation de baisse des prix. Il existe la déflation rampante (faible, quasi-stabilité des prix) et la déflation ouverte (extrême). La désinflation va permettre d'aborder la politique économique, tandis que la déflation cible elle le risque de crise économique. Chapitre I : Les mouvements de prix 1. La hausse des prix Ce phénomène est ancien, et l'on peut à ce titre fournir une première anecdote : en 301, l'empereur romain Dioclétien aurait puni quiconque aurait tenté de relever ses prix, l'Empire subissant une grave crise monétaire. [...]
[...] L'inflation n'est pas spécifiquement française. Elle est généralement synchrone. Les PDEM ont généralement une inflation maîtrisée, inférieure à 3%. Les pays en transition connaissent parfois une inflation à 3 chiffres ! 2. Des périodes de baisse des prix Deux périodes de déflation peuvent être distinguées : une grande partie du XIXe et l'après crise de 1929. Au XIXe, Dockès et Rosier parlent de cycle classique, alternance de hausse et de baisse des prix. Là où l'économie est très concurrentielle Grande-Bretagne et Etats-Unis la baisse des prix est marquée. [...]
[...] Cette relation est soulignée par la NEK. La hausse des taux d'intérêt réels : Ils découragent l'investissement donc réduisent la demande globale. Ils sont le signe d'une politique monétaire restrictive dont on connaît les effets déflationnistes. Les politiques de monnaie forte : on retrouve le thème de la désinflation compétitive. Le surendettement : l'effet de levier de l'investissement devient effet massue lorsque l'endettement devient excessif. Le recours généralisé à l'endettement, s'il soutient d'abord la croissance, exerce à terme une influence déflationniste. [...]
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