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La Lettre de la régulation diffuse toute information concernant les publications, séminaires, colloques ou autres activités de recherche en relation avec l'approche de la théorie de la régulation.
Il s'agit ici d'une fiche de lecture concernant l'article de M. Aglietta et A. Rebérioux : « Les Régulations Du Capitalisme Financier ».
Dans ce document nous répondrons de façon explicite à une série de questions (voir plan)
[...] Nous voyons donc ici une fois de plus l'intérêt de la coordination des agents. Les participants devront se mettre d'accord sur la solution à adopter. Le conseil d'administration n'aura plus donc le rôle de contrôler un objectif déjà défini mais de décider quelle est l'objectif recherché par tous et ceci de façon continue. Les dirigeants leur seront donc accordés moins de pouvoir, notamment au niveau de l'audit. Les actionnaires eux, ne devraient plus se prétendre comme participant privilégié en raison du risque qu'ils subissent car ces derniers ont « échangé le contrôle à la liquidité ». [...]
[...] Rebérioux Comment définir le capitalisme actionnarial ? Le processus de mondialisation et la forte libéralisation des marchés financiers a entrainée, au fils des années, une transformation profonde des entreprises. Cette transformation donne lieu à ce que nous pourrions définir comme le capitalisme actionnarial. Les actionnaires investissent du capital dans une société. Ils sont donc considérés comme apporteur de liquidité pour l'entreprise. Deux droits leur sont accordés en contrepartie du risque subit suite à l'investissement de capital dans l'entreprise : Le droit de rémunération. [...]
[...] Il s'agit donc de trouver des solutions contractuelles qui vont essayer de résoudre les problèmes de coordinations et de partage de gains. Il existe une asymétrie de l'information en faveur de l'agent. Le shareholder (l'actionnaire) est donc le principal (partie non informée), et le stakeholder (la partie prenante, par exemple le dirigeant) est donc l'agent (partie informée). L'actionnaire est celui qui supporte le risque. Le principal doit donc proposer un contrat suffisamment incitatif à l'agent afin qu'il accepte de participer et de, par la suite, fournir un maximum d'effort. Qu'entendent les auteurs par apories du capitalisme actionnarial ? [...]
[...] Et le fait de faire des reventes frauduleuses renforce la déflation financière. Si une bulle boursière se produit, lorsque celle-ci éclate une forte crise financière aura donc lieu dont les effets se répercutent sur l'ensemble de l'économie. Quels sont les arguments avancés par les auteurs pour douter de la pérennité du modèle ? La pérennité du model du capitalisme actionnarial est fortement remise en question principalement en raison de la déresponsabilisation des dirigeants. De plus, il existe une forte inégalité au sein même de la firme entre les participants de l'entreprise. [...]
[...] L'hiérarchie était fortement prononcée dans ces entreprises. En effet, dans une firme fordiste les actionnaires avaient un contrôle total de l'entreprise. Il étaient à la fois actionnaires et dirigeants face aux salariés qui eux ne possédaient aucune autonomie. C'est pour cela que M. Aglietta et A. Rebérioux parlent « d'idéal type ». Le contrôle des actionnaires dans le capitalisme actionnarial est presque inexistant alors que dans une firme fordiste le contre pouvoir interne dans l'entreprise était fortement marqué. Qui sont les gatekeepers ? [...]
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