Ce livre est la suite de deux recherches précédentes : « Le culte de la performance » et « l'individu incertain ». Alain Ehrenberg commence par s'intéresser sur le fait que la société est basée sur la compétition ce qui fait que l'individu ne cesse d'être à la recherche d'une réussite sociale ; ce qui l'amènera à écrire par la suite « L'individu incertain » qui fait référence au psychique et décrit l'individu comme « le produit » de la société ; s'en suit après ces recherches, l'histoire de la dépression et de ses traitements avec la notion de psychiatrie dans « La fatigue d'être soi – dépression et société ».
Il s'agit d'une approche sociologique, c'est-à-dire que la dépression est prise dans son contexte et dans une évolution socio-historique.
Par ailleurs, notons qu'Alain Ehrenberg a publié quelques directions d'ouvrages collectifs parues avant l'édition du livre « La fatigue d'être soi – dépression et société » :
- En 1991, Individu sous influence – drogues, alcools, Médicaments psychotropes, éd. Esprit, juin 1991.
- En 1992, Drogues, politique et société, Le Monde éd.et éd Descartes.
- Penser la drogue/penser les drogues, vol. I, Etat des lieux, éd. Descartes, 1992.
- Penser la drogue/penser les drogues, vol. III, Bibliographies, éd. Descartes, 1992.
- Vivre avec les drogues –Politiques, régulations, marchés, usages, Communications, n°62, avril 1996.
Ces recherches apportent une meilleure compréhension quant aux dépendances. Alain Ehrenberg était pendant ses recherches, membre du collège scientifique de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) de 1995 à 2002, puis chargé de recherche au CNRS de 1997 à 2001 et fondateur, directeur du Groupement de recherche Psychotropes, Politique, Société de 1994 à 2001.
[...] Notre comportement est ainsi déterminé, de façon constante et relativement stable, par des particularités de fonctionnement, qui ne sont pas à identifier à des traits de personnalité que l'on pourrait énumérer et dont la personnalité serait la somme, mais qui sont plutôt à concevoir comme des caractéristiques structurelles, dont notre comportement est en quelque sorte une série de variations. Dans cette conception, la personnalité est donc une structure, c'est-à-dire un ensemble fini de rapports entre les divers aspects du fonctionnement psychique ; ce qui définit généralement une structure donnée de personnalité par divers paramètres, dégagés de l'observation différentielle des diverses pathologies mentales et de leurs soubassements psycho-dynamiques. Il s'agit de la relation avec l'objet, du type d'angoisse, et des mécanismes de défense. [...]
[...] La fatigue d'être soi dépression et société (Alain Ehrenberg) Alain Ehrenberg (né le 4 juin 1950 à Paris) est sociologue et directeur de recherche au CNRS. La fatigue d'être soi dépression et société, Odile Jacob, en 1998, puis Odile Jacob poche 2000 complété par une bibliographie. Ce livre est la suite de deux recherches précédentes : Le culte de la performance et l'individu incertain Alain Ehrenberg commence par s'intéresser sur le fait que la société est basée sur la compétition ce qui fait que l'individu ne cesse d'être à la recherche d'une réussite sociale ; ce qui l'amènera à écrire par la suite L'individu incertain qui fait référence au psychique et décrit l'individu comme le produit de la société ; s'en suit après ces recherches, l'histoire de la dépression et de ses traitements avec la notion de psychiatrie dans La fatigue d'être soi dépression et société Il s'agit d'une approche sociologique c'est-à-dire que la dépression est pris dans son contexte et dans une évolution socio-historique. [...]
[...] D'autre part, le syndrome repéré ne sera lui-même assuré que dans la mesure où il est resitué par rapport à une structure définie de personnalité, c'est-à-dire que s'il est vraisemblable dans le cadre des critères par lesquels se définit telle ou telle organisation (mode de relation avec l'objet, angoisse de base, mécanismes de défense). La notion de défense nous ramène à celle de l'angoisse. Sans entrer trop en détail dans les théories de l'angoisse développées, indiquons simplement que l'angoisse est l'expérience émotionnelle par laquelle se signalera un risque de décompensation de l'organisation de personnalité. Dit en d'autres termes, c'est donc l'expérience pycho-affective qui va se manifester lorsque les mécanismes défensifs qui contribuent habituellement à maintenir cette organisation en équilibre, se trouvent plus ou moins débordés, ou en imminence de le devenir. [...]
[...] Les facteurs étiologiques de l'anorexie mentale sont à la fois psychologique (voire psychopathologique), biologique et social. Ce rapport abordera essentiellement l'aspect psychopathologique (en prenant tout de même en compte les autres aspects). Quoique Avicenne, au XIe siècle, et Richard Morton (qui donna le nom de phtisie nerveuse à ce que l'on appelle Anorexie mentale aujourd'hui) au XVIIIe siècle, décrivaient déjà des cas d'anorexie mentale, c'est avec les descriptions cliniques du français Charles Ernest Lasègue, en 1873, qui parlera "d'anorexie hystérique" et de l'anglais sir William Witley Gull, en 1874, que commence véritablement la médicalisation des conduites anorexiques. [...]
[...] Il s'agit d'aider l'Autre à changer l'estime de soi, et lui réapproprier sa capacité de changement. L'intervenant devient un intermédiaire, et ses attitudes ont un impact lors de ses interventions. Il doit être ainsi capable d'orienter si cela dépasse son domaine la personne vers un professionnel compétent. Un travail d'équipe entre professionnels et celui qui demande de l'aide commence. Bibliographie Bergeret J. La personnalité normale et pathologique. Les structures mentales, le caractères, les symptômes, 3ème éd., Paris, Dunod (première éd. [...]
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