Joseph Schumpeter dit de Léon Walras que c'est "le plus grand de tous les économistes", illustrant ainsi à quel point l'économiste français a apporté un savoir théorique primordial. Léon Walras est surtout connu pour avoir décrit l'équilibre de concurrence parfaite en équilibre général. Son ouvrage principal "Éléments d'économie pure ou théorie de la richesse sociale", dont l'édition finale date de 1900, constitue la référence de la théorie microéconomique moderne.
Comment l'intuition de Walras, qui a été de mettre l'économie en équations sous la forme d'une interdépendance de marchés en équilibre a-t-elle indéniablement bouleversé la science économique ?
[...] Son ouvrage principal Eléments d'économie pure ou théorie de la richesse sociale dont l'édition finale date de 1900, constitue la référence de la théorie microéconomique moderne. Comment l'intuition de Walras, qui a été de mettre l'économie en équations sous la forme d'une interdépendance de marchés en équilibre a-t-elle indéniablement bouleversé la science économique ? Qu'est-ce que l'économie politique pure ? à travers sa théorie de la valeur : combinaison utilité et rareté. à travers son processus de stabilisation des prix : un prix naturel. [...]
[...] Quelque soit notre tentative de modifier la valeur d'un bien, au final la valeur naturelle resurgira. On constate ici que Walras a bien laissé la première tentative néoclassique de modéliser les prix pour une économie dans son ensemble. Le problème de Walras est donc de démontrer la formation du prix d'équilibre. On connaît bien sur la démonstration de Walras par tâtonnement où Walras explique qu'un agent fictif, le commissaire-priseur reçoit les informations sur les quantités que souhaitent échanger les agents et leur renvoie des prix qui les renseignent sur la rareté de tel ou tel bien. [...]
[...] Dans cet extrait il est en revanche question de l'économie pure qui accorde on va le voir une place primordiale aux mathématiques. II) En effet, Walras donne à sa théorie une forme mathématique comme l'avait fait son exemple Cournot, un peu comme en mécanique pure on suppose d'abord des machines sans frottement nous disait-il. L'économie politique pure doit donc précéder l'économie politique appliquée comme la mécanique pure doit précéder la mécanique appliquée. L'économie est pour Walras une science tout à fait semblable aux sciences physico-mathématiques et par conséquent elle ne doit pas craindre ni se priver d'user de la méthode et du langage des mathématiques. [...]
[...] En conclusion, véritablement fasciné par les méthodes de la physique et de la mécanique et ancré dans un 19ème siècle très scientiste, Léon Walras a voulu faire de l'économie une science rigoureuse. Avant de procéder à la méthode expérimentale qui n'est autre que le fameux tâtonnement walrasien, il a voulu user de la méthode rationnelle qui est la résolution mathématique d'un système d'équations. Certains critiqueront cet usage successif des mathématiques au point qu'on lui reproche souvent d'avoir produit un modèle de plus en plus éloigné du monde réel au fur et à mesure des nouvelles éditions de son ouvrage. [...]
[...] A l'approche objective de la valeur travail des classiques, s'est donc substituée une approche subjective de la valeur. Dans l'approche de Walras, la valeur d'un bien provient de la satisfaction qu'il procure à celui qui le détient ou le consomme mais aussi des quantités consommées de ce bien et des autres biens. Un lien apparaît entre valeur et utilité marginale. C'est ce qu'on appelle parfois la théorie de la valeur utilité. Les prix, la valeur puisque néoclassiques confondent prix et valeur, sont donc déterminés naturellement. [...]
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