Philippe Aydalot et un économiste, critique de l'économie néo-classique. Il met en évidence l'idée d'une économie territoriale qui favorise les échanges entre les différents acteurs locaux. Il évoque dans son traité "Économie régionale et urbaine" les courants théoriques – et principales méthodes de l'économie régionale et urbaine – et une approche entre les différents acteurs locaux.
Écrit dans un contexte de crise économique, l'auteur développe une analyse économique non seulement fondée sur des théories spatiales. L'ouvrage comprend 14 chapitres regroupés en trois parties, soit : la localisation de l'entreprise traite de l'équilibre spatial et de la division spatiale du travail. Dans un premier temps, l'auteur évoque la répartition spatiale des ménages en fonction des revenus et du niveau de vie des populations.
Cependant, il existe des différences à l'échelle de deux pays comme la France et les États-Unis : chez l'un le schéma de répartition de fait différemment : les riches sont dans le centre-ville et les pauvres en périphérie (France), c'est la situation inverse aux États-Unis (les riches en périphérie, les pauvres dans le centre.
L'espace urbain est défini selon un rapport de force entre les classes ouvrières, d'où l'appropriation de zones urbaines bien distinctes. L'approche marxiste, selon l'auteur, le logement s'explique par « l'élément de la formation et de la force de travail », c'est lui qui est à l'origine de la formation de quartiers définis en zones. C'est finalement l'approche néoclassique de la répartition urbaine de la population que se propose d'expliquer l'auteur dans un premier temps.
[...] A l'inverse, les populations pauvres sont rejetées en périphérie. Les conclusions de Aydalot : il n'y a pas de réelle différence entre le modèle des villes américaines et Françaises; Ces observations permettent d'établir d'autres spécificités : le lien distance au centre et le rapport à la dépense, perte de temps et fatigue - des services et activités moins nombreux au centre ; le type de logement ancien (dégradation pour les pauvres, historique pour les riches) et la contrainte financière pour les pauvres sont autant de raisons possibles qui révèlent de la nomenclature des villes. [...]
[...] "Économie régionale et urbaine", Philippe Aydalot Fiche de lecture : Aydalot, Philippe, Economie régionale et urbaine, Paris, Economica L'auteur : P. Aydalot est un économiste, critique de l'économie néo-classique, et met en évidence l'idée d'une économie territoriale qui favorise les échanges entre les différents acteurs locaux. Il évoque dans son traité Economie régionale et urbaine les courants théoriques et principales méthodes de l'économie régionale et urbaine et une approche entre les différents acteurs locaux. Ecrit dans un contexte de crise économique, l'auteur développe une analyse économique pas seulement fondée sur des théories spatiales. [...]
[...] Le coût généralisé des transports affecte les trajets, le nombre de déplacements par jour et est relatif selon les revenus de chacun. Selon Aydalot, la logique du développement de la ville et du paysage urbain s'établit selon le principe général urbain toujours défini selon le critère spatial du transport Nouvelle économie urbaine L'auteur se propose ici d'établir le schéma de la NEU à savoir expliquer la position de ce qui figure en dehors du CBD selon des situations de fait économiques et sociologiques, en prenant en compte le cout du terrain, -de transports, la distance centre-ville. [...]
[...] "économie régionale" : l'auteur y explique les problèmes économiques et régionaux. Dans une troisième partie "économie urbaine", est évoquée la structure de la ville. Dans le chapitre il évoque 2 aspects théoriques de la répartition spatiale des populations : aspects néo-classique et marxiste. LA LOCALISATION RESIDENTIELLE Dans un premier temps, l'auteur évoque la répartition spatiale des ménages en fonction des revenus et du niveau de vie des populations. Cependant, il existe des différences à l'échelle de 2 pays comme la France et les USA : chez l'un le schéma de répartition de fait différemment : les riches sont dans le centre-ville et les pauvres en périphérie (France), c'est la situation inverse aux USA (les riches en périphérie, les pauvres dans le centre approches s'opposent à ce titre pour expliquer ce phénomène : L'approche néo-classique (cette répartition s'explique par l'utilisation différente des espaces. [...]
[...] Aydalot pose enfin des hypothèses qui peuvent expliquer des mutations à l'échelle urbaine : choix d'un lieu en fonction de goûts personnels, revenus qui varient selon la localisation . 4.LES GRANDS MODELES URBAINS Aydalot évoque dans une dernière partie d'autres modèles urbains, qui ont évoqué une autre approche que celle qu'il a présentée ; CATS, Donald Hill (Empiric), NBER . Il se propose d'expliquer brièvement le modèle de Ira Lowry basé sur l'étude mathématique de la répartition urbaine, ce modèle souhaite établir des zones d'emploi et de résidences, en vue d'établir un modèle de localisation très précis et également restrictif. [...]
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