Dahrendorf et le libéralisme économique: Classes et conflits de classe dans la société industrielle (1957)

Thèmes abordés

Dahrendorf, libéralisme économique, Classes et conflits de classe dans la société industrielle, sociologues non marxistes, conflit de classe

Résumé du document

Dahrendorf (1929-2009), est un homme politique plutôt de droite, spécialisé dans la formation libérale. Il défend le libéralisme économique. Il s'est également consacré à l'étude de l'évolution des conflits de classe dans notre société, et par conséquent il a étudié les changements sociaux à travers la confrontation critique du marxisme et des théories fonctionnalistes de la sociologie américaine.
Il a substitué l'autorité à la propriété des moyens de production qui donne la dynamite à la conflictualité. De plus, selon lui, c'est moins la propriété que le contrôle des moyens de productions qui joue un rôle dans le conflit de classe.

Extraits

[...] La deuxième critique que l'on peut énumérer est le fait que le conflit a toujours eu une fonction mais pas toujours un sens comme la longtemps suggéré la sociologie marxiste. Or une perte de sens se manifeste dans les conflits violent, la destruction et l'autodestruction ne sont pas porteur de sens. Ce qui contredit l'évolution de la modernité. Et ensuite, on peut se demander ce que sont les effets du conflit. Les conflits culturels peuvent ils a voir le même impact sur la cohésion sociale que les conflits économiques? [...]

[...] Dahrendorf et le libéralisme économique: Classes et conflits de classe dans la société industrielle (1957) Dahrendorf (1929-2009), est un homme politique plutôt de droite spécialisé dans la formation libérale. Il défend le libéralisme économique. Il s'est également consacré à l'étude de l'évolution des conflits de classe dans notre société, et par conséquent il a étudié les changements sociaux à travers la confrontation critique du marxisme et des théories fonctionnalistes de la sociologie américaine. Il a substitué l'autorité à la propriété des moyens de production qui donne la dynamite à la conflictualité. [...]

[...] Marx voulait montrer en quoi chaque mode de production se caractérisait par un conflit de classe dominant. Et c'est autour de ce conflit que pouvait s'articuler d'autre conflit, des alliances. Marx explique de plus les quatre étapes, les quatre évolutions du conflit de classe. En premier lieu, il y avait le mode de production de l'antiquité qui opposait les esclaves aux maitres, la deuxième était celle de la féodalité qui opposait les cerfs au seigneurs, la troisième était celle de la production artisane qui opposait les compagnons aux maitres de jurande et la quatrième consistait à l'opposition entre bourgeois et capitalistes. [...]

[...] Effectivement il y avait les conflits entre homme et femme, conflit ethnologique, écologique, capital et travail, le conflit entre l'église et l'état (qui était un conflit historique), conflit centre et périphérie. Pour Karl Marx les conflits de classes sont le moteur dans le changement social. Et plus particulièrement, c'est le conflit de classe qui permet le changement de la société. Ce qui apportait le plus c'est le rapport de classe, c'est le rapport dans la conflictualité. On comprend ainsi, que les acteurs du changement ne pouvaient être détachés du facteur causal que sont les conflits. Ils sont souvent nommés comme contradictoire. [...]

[...] Par exemple, ils permettent d'accroitre l'innovation sociale, ils peuvent décharger l'agressivité, peuvent générer des formes de régulations normatives c'est à dire accompagné avec des lois qui sont le résultat du déroulement du conflit, les conflits accroissent la participation sociale et la conscience collective. Il suggère également que l'appartenance multiple des individus à des groupes variés limite les conflits car les individus ne s'identifient plus qu'à a un seul groupe. Les conflits sont par conséquent, l'expression des divergences, et cela est nécessaire à la société. Et, tant qu'ils ne sont pas violents ils sont bénéfiques à la société. On peut de plus, faire des critiques à cette nécessité des conflits. Par exemple, il n'y a pas de conflit sans de consensus. [...]