Greenspan vient d'une petite famille bourgeoise qui habitait Washington Heights. Il est né en 1926, il est fils unique, ses parents ont divorcé lorsqu'il était très jeune.
Déclaré inapte au service militaire à cause d'une tache sur ses poumons, il se dédie à la musique au sein de laquelle il fera carrière au lieu d'aller à l'Université. Cependant, il continue à garder comme passe-temps la lecture orientée particulièrement vers les affaires et la finance. Finalement en 1945, il décide de s'inscrire à l'école de commerce, de comptabilité et de finance de l'Université de New York.
Son premier emploi était un emploi d'été dans la prestigieuse banque Brown Brothers Harriman. Ensuite, parallèlement à sa maîtrise, il commence à travailler au Conference Board, institut de recherche privé dans le domaine des affaires. Il continue lors de son année de doctorat qu'il fallait déjà obtenir à l'époque pour devenir économiste.
Jusqu'en 1950, Alan Greenspan continuera à travailler au Conference Board où il réalise des projets de recherche en indépendant et c'est à cette date qu'il commencera à travailler en free-lance pour le Fortune, grand journal américain.
En septembre 1953, la société Towsend-Greespan est créée ; il en est le fondateur, avec Towsend, et entre en activité en 1954; Greenspan se spécialise alors dans la sidérurgie. Ses clients les plus importants ne sont autres que Inland et Kaiser, US Steel, Armco…
A cette époque, l'acier était le symbole de la puissance américaine. L'activité de la société se développant de manière exponentielle, Alan Greenspan dut renoncer à son doctorat.
La première prévision économique globale d'Alan Greenspan fut de prévoir le fléchissement d'activité en matière d'acier qui annonçait la récession de 1958. Or l'acier était le pivot de l'économie américaine, la force d'une économie reposait beaucoup plus sur les biens durables, dont la plupart sont à base d'acier.
[...] La solution était d'augmenter les taux, cependant, n'ayant pas été fait depuis 3 ans, cela risquait de provoquer les peurs des investisseurs et pouvait mener à une récession. Après une réunion des différents présidents de Fed des différents Etats, il en est ressorti que les taux allaient devoir être augmentés sous peu. Le taux est passé de 5,5 à deux semaines après. Cette initiative n'a pas été sans conséquence, en effet, après quelque temps, le marché boursier perdit puis jusqu'à 12%. La chute la plus importante a eu lieu le jeudi 16 octobre, le jour où le Dow Jones baissa de 108 points. [...]
[...] L'ALENA exprimant la conviction que le commerce et la concurrence engendraient la prospérité à condition que les marchés soient libres. Dans l'intérêt de la stabilité économique, la FED cherchait depuis longtemps à rendre très liquides les marchés des titres en recourant à ce que nous appelions l'ambiguïté constructive. Lorsque les marchés ne parvenaient pas à anticiper l'évolution des taux d'intérêt, ils créaient un important tampon régulateur d'offres. 4/02/1994 : FOMC vota une augmentation d'un quart de point des taux d'intérêt des fonds fédéraux raisons : - resserrement du crédit postérieur aux années 80 avait pris fin. [...]
[...] Après une faiblesse initiale, les exportations chinoises explosèrent, passant de 18 milliards de $ en 1980 à 970 milliards en 2006, soit un taux de croissance annuel de près de 17%. En 2001, la Chine rallia l'OMC, bastion du commerce concurrentiel. La plus grande peur économique des communistes est l'inflation qui pourrait déstabiliser la monnaie, il n'est pas de moyen plus subtil et plus sûr de renverser les bases d'une société que de corrompre la monnaie. Les dirigeants chinois nourrissent une profonde appréhension à l'égard de l'inflation qui peut, lorsqu'elle n'est pas contrôlée, entraîner une augmentation du chômage, ce qui aurait pour but d'engendrer des conflits. [...]
[...] La planification centrale, et non la concurrence et le marché libre, sert le bien commun. Décrire une économie avec précision en représentant les flux de matières et de main d'œuvre, c'est anticiper l'effet sur chaque secteur. L'économie de l'un des facteurs sorties tel qu'une augmentation importante de la production militaire. Les économistes occidentaux considèrent la matrice entrées/sorties d'un usage limité, car ne reflète pas le dynamisme de l'économie. C'est toujours plus rapide qu'on peut les estimer. Après 2ndes GM, toutes les démocraties occidentales ont évolué vers le socialisme et vers le contrôle exercé par le gouvernement central. [...]
[...] - L'achèvement de la mondialisation qui se traduira notamment par la fin des grands flux de travailleurs vers les marchés concurrentiels aura pour conséquence une forte poussée inflationniste. Ce sera à la FED de jouer le rôle d'arbitre final de l'inflation en agissant sur la politique monétaire (ce qui se traduira par une hausse des taux d'intérêt), mais ces mesures risquent de susciter un regain de la rhétorique populiste. - Risque d'une accumulation massive des bons du Trésor américain par les banques centrales étrangères (surtout en Asie), ce qui pourrait avoir des répercussions sur le taux de change du dollar américain. [...]
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