Pour Adam Smith, la concurrence est le moteur de la croissance économique. L'intérêt individuel pousse l'entrepreneur à développer les richesses, ce qui contribue à la croissance économique. En effet la multitude des intérêts individuels aboutit à un équilibre socialement souhaitable. L'intérêt individuel favorise l'intérêt collectif, il montre que la division et la spécialisation du travail sont facteurs d'accroissement de la productivité et par suite de la croissance économique (...)
[...] Pour les monétaristes, (fin des années 1970-1980) le problème était essentiellement un problème de masse monétaire trop élevée, ou plus précisément la masse monétaire progresse plus vite que le taux de croissance. Dans ce cas la monnaie agit sur les prix et non sur l'activité économique : c'est la théorie quantitative. Pour les libéraux, la crise est une turbulence et l'état peut devenir source de perturbation. Il n'existe pas de théorie néo-classique des crises, mais seulement un examen des facteurs perturbateurs. Les théories keynésiennes. [...]
[...] Il met en évidence qu'un nouveau type de capitalisme apparait entre les deux guerres, se mettent en place des situations de monopole, le développement des syndicats, une rigidité des prix. Pour Keynes, l'emploi est liée à la croissance, il est ainsi nécessaire d'accroitre la production nationale en augmentant la demande et les salaires. De même pour lui, le multiplicateur de dépense commande l'expansion et il préconise ainsi une diminution de l'épargne de précaution. Au travers de ses approches, Keynes anticipe la consommation de masse. [...]
[...] Les keynésiens valorisent l'intervention de l'état qui a fonctionnait en économie semi-ouverture durant les 30 glorieuses. Dans les années 80 on assiste à un retour aux politiques libérales avec les 3D : déréglementation dérégulation, dénationalisation. À l'heure actuelle, le débat est centré sur comment rendre plus performante l'intervention de l'état. - Crise internationale. La mondialisation entraine des effets de dominos Lors d'une crise financière il y a des répercutions dans d'autre pays : endettement des états, crise concurrentielle Après des situations de monopole, on assiste à des désengagements de l'état, des concurrences accrues jouant sur les prix. [...]
[...] L'école de la régulation est une école française issue de la crise économique, ses théoriciens analysent les crises économiques depuis les années 70. Ils montrent que les principes libéraux ne peuvent pas résoudre la crise. La préconisation des libéraux ne peut qu'accentuer cette crise, ils trouvent l'analyse keynésienne et marxiste incomplète. Ils analysent la crise en plusieurs points : - Crise fordiste et organisationnelle du travail. Ce principe taylorien fonctionnait dans les grandes entreprises traditionnelles. Ces méthodes ne peuvent plus être appliquées, on doit revoir tout cela en donnant une qualification aux salariés - Crise de l'État. [...]
[...] On constate des phases de croissance les cycles : - Phase 1 : phase de croissance ou d'expansion liée à la révolution industrielle, à une industrie motrice. Durant cette phase, les entreprises innovantes sont peux nombreuses, donc obtiennent un profit élevé, mais cela entraine une hausse artificiel des prix, voir de la spéculation et parfois un surinvestissement. Dans cette phase de croissance, on a une conquête du marché intérieur mais aussi extérieur (international). - Phase 2 : on a une concurrence grandissante, la crise économique de cette phase va se développer. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture