Il y a bien longtemps que les économistes ont compris le principe de l'avantage comparatif. Voici l'argumentation développée par le grand économiste Adam Smith :
« Tout chef de famille raisonnable sait qu'il ne doit pas essayer de faire chez lui ce qu'il lui coûterait moins cher d'acheter. Le tailleur ne fabrique pas ses propres chaussures, il va les acheter chez le bottier. Le fermier ne fabrique ni les unes ni les autres, et recourt aux services de ces deux artisans. Tous ont intérêt à consacrer leur temps à leur propre métier, pour lesquels ils ont un avantage sur leurs voisins, et à chercher avec une autre partie de leur revenu ce dont ils ont besoin ».
Cette citation est tirée de l'ouvrage publié en 1776 « de la richesse des nations ». Ce livre fut un évènement pour ce qui est de l'analyse du commerce et de l'interdépendance internationaux. De nombreux économistes voient en Smith le fondateur de la science économique moderne.
Le livre de A. Smith inspira David Ricardo, intermédiaire financier millionnaire, et l'incita à se tourner vers l'économie. Dans son livre de 1817 intitulé « principes de l'économie politique et de la taxation », Ricardo développa le principe de l'avantage comparatif, théorie fondamentale de sa carrière d'économiste. Mais cet auteur apporta à la société d'autres théories originales, qui, pour certaines, sont toujours d'actualité.
Nous pouvons nous questionner à savoir ce qu'à apporter David Ricardo dans la théorie des Classiques ?
Dans une première partie, nous replacerons donc David Ricardo dans son contexte et nous poursuivrons par sa biographie. Dans un second temps, nous présenterons ses apports théoriques dans la pensée économique puis nous indiquerons enfin, dans une dernière partie, en quoi la pensée de D. Ricardo est toujours d'actualité.
[...] Son avis sur cette question a évolué. Si dans un premier temps, Ricardo considérait que le progrès technique bénéficie à toutes les classes de la société, dans l'édition de 1821 des Principes de l'économie politique de l'impôt il ajouta un chapitre intitulé des machines dans lequel il nuança la position qu'il avait initialement adoptée La pensée économique, des conceptualisations d'actualité L'avantage comparatif : utilisé dans les siècles suivant Plusieurs auteurs néoclassiques ont continué le travail de David Ricardo sur l'analyse des avantages comparatifs. [...]
[...] Cette théorie est devenue le fondement de leurs théories en faveur du libre échange. En particulier, le théorème de Eli Hecksher (1919), Bertin Ohlin (1933) et P.A Samuelson (1948) ou théorème HOS, prolonge l'analyse de Ricardo. Ce théorème part de l'hypothèse selon laquelle les prix des biens et des services résultent du prix des facteurs de production, elles-mêmes liées aux différences de dotations en facteurs de production, capital et travail, entre les pays. Même si la conception de détermination des prix diffère de celle de Ricardo, l'essentiel de l'enseignement de Ricardo en matière de justification du libre échange est maintenu. [...]
[...] Dans les débats menés alors, les principales idées sont affirmées et seront reprises pendant toute la première moitié du siècle, et pour certaines tout au long du siècle, voir jusqu'à nos jours Biographie de l'auteur David Ricardo, fils d'Abraham Israël Ricardo et d'Abigaïl Delvalle est né à Londres le 18 avril 1772. Il vit dans une famille d'immigrants juifs sépharades portugais. Son père, d'une religiosité fervente, avait une position fermement établie de broker à la London Stock Exchange. Il était un courtier en valeurs et marchandises et qui, de ce fait, l'a initié très tôt à l'économie pratique. Dès l'âge de quatorze ans, il commence à travailler avec son père à la bourse de Londres sous la direction de ce dernier qui le forme aux affaires et au maniement de l'argent. [...]
[...] Il y a bien longtemps que les économistes ont compris le principe de l'avantage comparatif. Voici l'argumentation développée par le grand économiste Adam Smith : Tout chef de famille raisonnable sait qu'il ne doit pas essayer de faire chez lui ce qu'il lui coûterait moins cher d'acheter. Le tailleur ne fabrique pas ses propres chaussures, il va les acheter chez le bottier. Le fermier ne fabrique ni les unes ni les autres, et recourt aux services de ces deux artisans. [...]
[...] Dès lors, il rédige plusieurs pamphlets et expose alors ses théories appuyées sur ses expériences pratiques dans le milieu de la bourse. De l'époque des classiques, cet auteur a théorisé des mécanismes économiques qui se révèlent être toujours d'actualité et qui, de surcroît, font l'objet d'une réflexion d'économistes contemporains. Parmi ces théories, on peut retenir notamment la théorie sur l'avantage comparatif qui vise à mettre en pratique le libre échange en coordonnant les activités de différentes personnes ou entreprises internationales spécialisées dans une activité propre et offrant à chaque partie un bénéfice respectif. [...]
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