Les économistes pour expliquer les comportements des consommateurs s'appuient sur une notion développée il y a de cela un siècle : c'est l'utilité, notion développée par Bentham. L'utilité renvoie en réalité au terme de satisfaction ; c'est-à-dire la manière dont les consommateurs classent les différents biens et services. Si un produit A offre une utilité plus élevée à un consommateur donné qu'un produit B, ce classement indique que le consommateur préfère A à B.
cependant l'utilité n'est pas une fonction psychologique ou un sentiment qu'il est possible d'observer. C'est en fait une construction scientifique que les économistes emploient pour comprendre comment des consommateurs rationnels partagent des ressources limitées entre des marchandises qui leur procurent une satisfaction.Il y a un siècle, lorsque les économistes ont réfléchi au concept d'utilité, ils ont énoncé la loi d'utilité marginale décroissante. Cette loi affirme que l'utilité supplémentaire ou marginale décroît à mesure qu'une personne consomme une quantité de plus en plus grande d'un bien. L'utilité tend à augmenter quand on consomme une plus grande quantité de bien. Cependant selon la loi de l'utilité marginale décroissante, à mesure qu'on consomme une quantité de plus en plus grande, l'utilité totale augmente à un rythme de plus en plus lent.
[...] L'utilité tend à augmenter quand on consomme une plus grande quantité de bien. Cependant selon la loi de l'utilité marginale décroissante, à mesure qu'on consomme une quantité de plus en plus grande, l'utilité totale augmente à un rythme de plus en plus lent. L'augmentation de l'unité totale ralentit parce que l'unité marginale diminue à mesure qu'une quantité de plus en plus grande d'un bien est consommée. La loi de l'utilité marginale décroissante affirme qu'à mesure que la quantité consommée d'un bien augmente, l'utilité marginale de ce bien tend à diminuer. [...]
[...] Mais la construction d'une fonction d'utilité dans le cadre de la mesure cardinale est impossible car dans ce cas le consommateur devrait mesurer l'utilité de chaque bien de façon indépendante, or en réalité l'utilité de chaque bien dépend de l'utilité des autres. Pareto pour remédier à ce problème va proposer de parler d'utilité ordinale, en substituant la classification à la quantification. Le consommateur peut ainsi établir un ordre de préférence entre différents paniers de consommation sans pour autant attribuer à chacun d'eux une note précise. En termes d'utilité ordinale, la question qui se pose est : A est-il préféré à B ? (Avec de tels classements, il est possible d'établir des courbes de demandes. [...]
[...] La condition fondamentale pour obtenir une satisfaction ou utilité maximale est le principe d'équimarginalité. Il affirme qu'un consommateur disposant d'un revenu donné, et confronté à des prix de biens donnés sur le marché tirera une satisfaction ou utilité maximale lorsque l'utilité marginale du dernier euro dépensé pour chaque bien sera identique à l'utilité marginale du dernier euro dépensé pour n'importe quel autre bien. En effet, si un bien procure plus d'utilité marginale par euro, j'augmente mon utilité en réduisant l'argent consacré aux autres biens et en dépensant plus pour ce bien jusqu'à ce que la loi de l'utilité marginale décroissante ramène son utilité marginale par euro au niveau de celle des autres biens. [...]
[...] Le comportement microéconomique du consommateur : la théorie des choix et de l'utilité Les économistes pour expliquer les comportements des consommateurs s'appuient sur une notion développée il y a de cela un siècle : c'est l'utilité, notion développée par Bentham. L'utilité renvoie en réalité au terme de satisfaction ; c'est-à-dire la manière dont les consommateurs classent les différents biens et services. Si un produit A offre une utilité plus élevé à un consommateur donné qu'un produit ce classement indique que le consommateur préfère A à B. [...]
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