Les organisations et les institutions comme source de rigidité des prix: les syndicats et autres organisations favorisent la rigidité dans le cadre des négociations salariales, les rigidités de prix engendrées par l'action de l'Etat. Comportements rationnels, rapports entreprises-salariés et structures de marché comme sources de rigidité des prix: rationalité des entreprises et structures de marché, les apports de la nouvelle microéconomie du travail et de la théorie du déséquilibre concernant les rigidités de prix
[...] On retrouve ici encore un cadre d'analyse néoclassique qui lie salaire rigide et chômage. - Plus précisément, le salaire minimum conduit à une baisse de la demande de travail non-qualifié dans les pays développés notamment, en raison de la concurrence (encore accrue par la mondialisation) des pays à bas salaires dans ce domaine. Cela devrait entraîner une baisse du prix du travail non- qualifié, mais l'existence d'un salaire minimum empêche ce mécanisme de rééquilibrage de fonctionner, entraînant l'apparition d'un chômage. [...]
[...] Les rigidités de prix engendrées par l'action de l'Etat 1. Le salaire minimum - Pour les écoles néoclassiques, les revenus minimums garantis par l'Etat sont une source de la rigidité des salaires. Cette affirmation repose sur l'hypothèse selon laquelle le salaire minimum est supérieur au salaire d'équilibre, c'est à dire au salaire qui devrait prévaloir en situation de concurrence. Cela constitue donc, dans cette optique, un obstacle en particulier à l'embauche des jeunes, dont la productivité marginale est moins importante que le salaire concurrentiel. [...]
[...] Il n'y a donc pas d'homogénéité du travail, chaque salarié est différent. L'entreprise peut par exemple faire un pari sur l'avenir en embauchant à de forts niveaux de salaires (alors que la productivité est faible et que le salaire ne correspond pas à la qualification du jeune travailleur), mais ceux-ci vont se conserver c'est là la rigidité de prix au fur et à mesure que le travailleur aura gagné en qualification avec le temps. - La théorie des contrats implicites : elle part du constat empirique selon lequel les salaires ont moins tendance à fluctuer que l'emploi au cours du cycle d'activité. [...]
[...] Un effet externe peut se définir comme une situation dans laquelle l'acte de production ou de consommation d'un agent influe positivement (par exemple, l'innovation) ou négativement (cas de la pollution) sur le niveau d'utilité d'un autre agent sans que cela ne transite par le marché, à savoir par le mécanisme des prix. Cela revient donc à une défaillance du marché, à laquelle l'Etat peut remédier, en internalisant les externalités, c'est-à-dire en donnant un prix à ce qui, jusqu'alors, n'en avait pas (instauration d'un brevet pour protéger l'innovateur, indemnisation du riverain pollué). L'Etat contribue, là encore, à la rigidité des prix. II. Comportements rationnels, rapports entreprises-salariés et structures de marché comme sources de rigidité des prix A. [...]
[...] Les apports de la nouvelle microéconomie du travail et de la théorie du déséquilibre concernant les rigidités de prix 1. La nouvelle microéconomie du travail - La théorie du capital humain (les salaires d'efficience) : cette théorie part du principe que la productivité est une fonction croissante du salaire réel. Schématiquement, une augmentation de salaire devrait se traduire par un effort plus accru des salariés au sein de l'entreprise. La logique néoclassique voudrait qu'avec le chômage, l'entrepreneur baisse les salaires ; mais ici, une telle mesure aurait pour effet de diminuer la productivité. [...]
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