Dissertation répondant au sujet suivant : La division du travail est-elle compatible avec l'initiative salariale ?
[...] Un autre facteur, résultant de la politique économique limite l'initiative salariale. Il s'agit des lois Aubry qui limitent le temps de travail. L'ouvrier voyant sa durée de travail diminuer, il doit s'impliquer d'avantage mais le stress lié aux risques qu'il prend peu le freiner dans ses démarches et donc logiquement limiter ses initiatives Différents facteurs interviennent donc dans la limitation de l'initiative des salariés, mais certains piliers des modèles tayloriens-fordiens encore présents dans l'organisation du travail empêchent toute prise d'initiative. [...]
[...] Partie II : L'initiative peut-être très limitée. Mais si les nouvelles organisations du travail et plus particulièrement le modèle du toyotisme sont fondés et permettent la prise d'initiatives accrues de la part des salariés, certaines bases encore présentes, des modèles tayloriens-fordiens, dans les entreprises limitent fortement la prise d'initiative en plus des facteurs externes agissant directement sur les ouvriers. L'initiative se voit limitée du fait de l'existence de différents paramètres externes s'appliquant directement sur l'employé. Les facteurs limitant la prise d'initiative de la part du salarié. [...]
[...] Dans ce cas, la division du travail ne permet pas de prendre des initiatives. Le toyotisme se base également sur une division verticale du travail toujours existante aujourd'hui, dont d'ailleurs Marx a aussi critiqué car elle engendre les classes sociales. Les intellectuels ayant le travail de conception bénéficient bien d'une marge d'initiative (c'est normal car c'est eux qui créés les produits), mais de ce fait les manuels n'ont donc pas l'initiative puisqu'elle est à un autre échelon de l'entreprise. L'ouvrier n'est alors qu'un acteur dans la chaîne de production. [...]
[...] Division du travail et initiative des salariés sont-elles compatibles ? Introduction. Aujourd'hui, la recherche du profit est la principale raison poussant la productivité toujours plus loin. Ainsi Taylor (1856- 1915), ingénieur américain, a mis au point une organisation du travail basée sur la spécialisation et l'efficacité qu'il a nommé l'OST (Organisation Scientifique du Travail). Elle a évolué jusqu'à aujourd'hui et a créé une division du travail. Cette division du travail permet-elle encore l'initiative des salariés ? Avant la division de travail, l'ouvrir effectuait toutes les tâches du début de la fabrication de l'objet à la fin, voire la vente, ce qui lui permettait de prendre toutes sortes d'initiatives dans son travail afin d'améliorer sa fabrication. [...]
[...] L'employé doit alors prendre des initiatives pour effectuer ces nouvelles tâches. Il n'y a donc plus de contremaître pour surveiller, diriger et chronométrer, ce qui engendre de ce fait l'autonomie responsable de l'ouvrier qui se voit ainsi plus reconnu. Celui-ci devant alors prendre ses propres décisions pour mener à bien son travail doit faire preuve d'initiative afin de progresser et d'avancer dans la tâche qu'il est chargé de faire. Le toyotisme reposant sur la flexibilité du travail et de la production, les salariés sont obligés de communiquer entre eux, l'information circulant de l'aval en amont par les commandes. [...]
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