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Il s'agit d'un ensemble d'auteurs qui couvrent le début du 16ème siècle à la 2ème moitié du 18ème
siècle. Cette période s'ouvre avec les grandes découvertes avec Christophe Colombe en 1492
et s'achève avec l'avènement du machinisme (mise au point de la première machine à vapeur
par James Watt en 1776- année de publication de « La Richesse des Nations » d'Adam SMITH qui est l'acte de naissance de l'économie classique.
[...] La domination du capital, si elle existe, est limitée au commerce, notamment le commerce extérieur. Comment fonctionne alors le capital dans une société qui n'est pas encore capitaliste ? Rappelons la formule du capital de Marx. A-M-A' = A + Marx pose que l'accroissement de valeur ne peut pas provenir du mouvement A-M ni du mouvement M-A' dans la mesure où l'échange marchand s'effectue à la valeur (entre équivalents). L'échange ne peut donc pas créer de plus-value. A-M M'---A' = A + MARX explique que dans le mode de production capitaliste, la plus-value est créée dans le processus de production de marchandises et se réalise dans le processus de circulation id est l'échange de marchandises. [...]
[...] Ce que recherchent les marchands, c'est la conquête des marchés et non l'or qui n'en est que la justification. En réalité, les Mercantilistes identifient l'intérêt de la nation à l'intérêt de l'Etat, id est le montant de ses ressources monétaires pour ensuite identifier l'intérêt de l'Etat avec celui des marchands, c'est-à-dire le profit commercial. Pour terminer, la période mercantiliste est souvent qualifiée par les Historiens de capitalisme marchand. Rappelons que le capitalisme est encore en gestation entre le 16ème siècle et le 18ème siècle. Ce n'est que par anticipation que l'on peut parler de capitalisme. [...]
[...] Les Classiques ont accusé les Mercantilistes de fétichiser l'or, id est confondre richesse et monnaie. Selon MONTCHRETIEN ; Ce n'est pas l'abondance d'or qui fait les Etats riches et opulents, c'est la disposition des choses nécessaires à la vie. Selon Thomas MUN ; La richesse ne consiste pas dans la monnaie mais dans les biens dont on a besoin. Les mercantilistes pensent que : La monnaie est ce en quoi toute richesse s'exprime : Elle exprime le prix des marchandises. [...]
[...] Tout au long du 16eme siècle, l'Europe a connu une forte hausse de l'inflation. Manipulation monétaire de la part du pouvoir royal ; altération de l'unité de compte : réduction du contenu en or de la monnaie. Pour ces auteurs, le taux de change entre la marchandise et l'or ne s'est pas modifié et l'or ne s'est pas modifié : la hausse des prix est simplement nominale et la cherté de la vie une simple illusion. MALESTROIT (auteur français) est pour cette thèse. [...]
[...] Cette alliance est exprimée par la pensée mercantiliste. Antoine de MONTCHRETIEN, dans son ouvrage Traité d'économie politique (1616), dit que : Il est impossible de faire la guerre sans hommes, d'entretenir les hommes sans solde, de fournir leur solde sans tribu, de lever les tribus sans commerce Thomas MUN, dans son ouvrage Trésor du Commerce (1664), explique que : Le commerce extérieur est la richesse du souverain; l'honneur du royaume, la noble vocation des marchands, notre subsistance et l'emploi de nos pauvres, l'amélioration de nos terres, l'école de nos marins, le nerf de notre guerre, la terreur de nos ennemis." MONTCHRETIEN intègre l'économie à la politique et en fait une science de gouvernement. [...]
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