Depuis Aristote il est convenu d'attribuer à la monnaie trois fonctions. La question monétaire animant toute la pensée économique, il est intéressant d´étudier les différentes théories de la monnaie. Avant de voir les instruments de la politique monétaire, il convient d´en voir également les différents objectifs.
Pour les keynésiens, la politique monétaire est un instrument de politique conjoncturelle. L'efficacité des politiques monétaires est cependant contestée par les monétaristes et les nouveaux classiques. L'ouverture sur l'extérieur rend aujourd'hui plus complexe le débat sur l'efficacité de la politique monétaire.
[...] À défaut la révision de la politique monétaire dans le but de combattre le chômage aura deux conséquences : - le chômage ne baissera que momentanément, du fait de l'effet de surprise dont sont victimes les agents. - perte de crédibilité pour l'avenir. Une politique monétaire n'est crédible que si elle respecte la condition de cohérence intemporelle des choix. Cette crédibilité peut s'acquérir : - Une première solution consiste à rendre la Banque centrale indépendante, ce qui évite de voir apparaître des cycles politico-économiques. L'inflation est d'autant plus faible que la Banque centrale est indépendante. Ce modèle d'indépendance des Banques centrales connaît une grande audience. [...]
[...] Et la vitesse de circulation de la monnaie. Plusieurs facteurs influent sur la vitesse de circulation de la monnaie : V a tendance à augmenter en période d'expansion, tandis que la vitesse de circulation de M1 croît avec le taux d'intérêt - La création monétaire consiste à monétiser des actifs auprès d'agents non-financiers a : la création de monnaie par les banques La création monétaire consiste en la transformation de créances sur les agents non bancaires en moyens de paiement immédiatement utilisables pour effectuer des règlements. [...]
[...] Cela s'observe notamment en France dans les années 1980. c : En changes fixes, dès lors que le recours à la dévaluation est exclu, les autorités monétaires privilégient une politique monétaire restrictive ou coordonnée. Selon certains, la politique monétaire restrictive constituerait la seule voie actuelle de rétablissement de l'équilibre externe et interne. D'autres auteurs préconisent plutôt une politique de détente des taux d'intérêt, par la coordination des politiques monétaires. Une baisse coordonnée des taux d'intérêt permet d'éviter les situations d'asymétrie. [...]
[...] C'est l'objectif poursuivi par la Banque centrale française dès 1976. - Le niveau des taux d'intérêt nominaux est l'instrument privilégié des keynésiens : l'idée est qu'une baisse des taux d'intérêt doit conduire à une reprise de l'activité économique. Même si les banques centrales ne poursuivent pas prioritairement cet objectif de croissance économique, elles prennent néanmoins en considération le niveau des taux d'intérêt qui a une incidence sur le niveau des investissements des entreprises et sur le volume des mouvements de capitaux à court terme. [...]
[...] Mais une relative surévaluation de la monnaie ralentit les risques inflationnistes. en France l'objectif intermédiaire interne privilégié reste, depuis 1976 et le rapport Marjolin-Sadrin-Wormser, le contrôle de la croissance de la masse monétaire. L'objectif externe est le maintien de la stabilité du franc au sein du SME. Il faut maintenir les taux de change suffisamment élevés pour limiter l'inflation importée et inciter les entrepreneurs à des gains important de productivité : c'est la politique du franc fort - Les instruments de la politique monétaire a : les banques de second rang peuvent se refinancer directement auprès de la Banque centrale par le biais du réescompte. [...]
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