La croissance économique est « l'augmentation dans le temps de la production d'une nation ». Elle est généralement mesurée « par le taux de croissance annuel du Produit Intérieur Brut réel » (la valeur du produit d'un pays en retirant l'inflation). Or une production dépend toujours d'au moins deux facteurs : le travail (L) et le capital (K), les théories récentes en intègrent de nouveaux. C'est donc de l'action conjuguée de ces facteurs, et de leurs efficacités respectives – leurs productivités – que dépend toute variation de la production. Par conséquent,
les théories économiques ont considéré chacune à leur manière ces facteurs pour essayer de modéliser le mécanisme reconnu à l'unanimité comme profitable pour toutes les économies : la croissance économique. Certes, aujourd'hui, toute nation du monde ayant une économie veut accroître ou maintenir sa croissance, et les économistes veulent donner des outils pour guider en ce sens.
[...] La terre fertile est limitée, cela entraîne qu'il y ait comme le dira Ricardo trente ans plus tard des rentes différentielles et que la productivité marginale du travailleur ainsi que les rendements soient décroissants. Les salaires moyens des travailleurs baissent donc au fur et à mesure. Si l'importance de la population dépasse un certain point, les salaires baisseront même au dessous du salaire de subsistance, créant ainsi de la misère et des famines. Ce phénomène est renforcé par le fait que la population s'accroisse d'une façon géométrique tandis que les moyens de subsistance ne puissent pas augmenter plus qu'arithmétiquement il ne peut donc pas avoir assez de nourriture pour tous les travailleurs. [...]
[...] (Band 414). Bibliographisches Institut & F.A. Brockhaus AG. Bonn. (2ème édition, 2004) - William D. Nordhaus, et Paul A. Samuelson, Economie. Economica. Paris (18e éd. [...]
[...] La théorie de Solow retravaillée prêche une croissance infinie à l'aide du progrès technique Le modèle moderne dit ‘endogène' met le progrès technique au centre et rend ainsi la croissance illimitée (à partir de 1980) Le Club de Rome depuis 1968 tire l'alarme et rappelle la finitude des ressources naturelles qui sont la borne ultime à une croissance sinon illimitée BIBLIOGRAPHIE - Nobert Berthold. Allgemeine Wirtschaftstheorie: Neuere Entwicklungen. Verlag Granz Vahlen München - Joseph E. Stiglitz Carl E. Walsh. Principes d'économie moderne. De Boeck & Larcier, Bruxelles (3ème édition, 2004) - Bundeszentrale für politische Bildung: Das Lexikon der Wirtschaft : Grundlegendes Wissen von A bis Z. [...]
[...] Certes, aujourd'hui, toute nation du monde ayant une économie veut accroître ou maintenir sa croissance, et les économistes veulent donner des outils pour guider en ce sens. Mais se pose alors immédiatement la question de savoir si cette croissance recherchée jalousement n'a pas une fin : les pays peuvent-ils espérer voir leur économie croître infiniment ? Nous étudierons ici les théories économiques à travers les réponses et parfois espoirs qu'elles ont donné à cette vieille interrogation. IDes théories Classiques aux Post-keynésiennes, la croissance est temporaire, le pessimisme règne. [...]
[...] Si l'égalité est vraie, alors la croissance est équilibrée et permanente. Mais le problème est qu'il y a une dissymétrie : du coté de la demande, c'est le montant absolu de I qui détermine la croissance [voir alors que du côté de l'offre c'est la variation de I [voir 2]. Domar le souligne dans son article : «Ainsi, si l'on investit assez aujourd'hui pour ajuster la demande à la capacité de production [offre], il faudra investir encore plus demain du fait de l'accroissement de capacité engendré par l'investissement.» La croissance effective correspond donc rarement au taux de croissance équilibrée gw défini cidessus. [...]
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