Le Dictionnaire des sciences économiques d'Alain Beitone (Armand Colin, 2001) nous fournit la définition suivante : "L'utilité d'un panier de biens quelconques (combinaison de quantité de deux biens x et y consommés par un individu) mesure la satisfaction globale qu'un individu retire de la consommation de ce panier de biens. Le niveau d'utilité dépend de la quantité." Derrière cette définition simple d'apparence se cachent cependant quelques questions : peut-on mesurer l'utilité? Comment la mesurer? Quelle est l'utilité de l'utilité?
[...] supplémentaire pour une personne qui a peu de ressources va avoir une plus grande utilité que pour une personne avec beaucoup de ressources. Le retour de l'utilité cardinale ? Dans certaines situations le concept de l'utilité cardinale est utile. C'est particulièrement vrai dans les situations d'incertitudes. En effet ce sont des situations où la notion de réalité observable va prédominer sur l'analyse théorique. Dans une situation d'incertitude, de risque, ou même normale l'acteur ne dispose pas de toutes les informations. [...]
[...] Petite histoire de l'utilité Pour les classiques (Smith, Ricardo) l'utilité est nécessaire à la définition de la valeur d'un bien (si un bien n'a pas d'utilité, pas de valeur d'usage, celui-ci n'a pas de valeur d'échange) Cependant pour les classiques l'utilité ne constitue en aucun cas la mesure de la valeur d'un bien (contrairement à la rareté d'un bien et à la quantité de travail nécessaire pour l'obtenir) Cette approche est nommée théorie objective de la valeur. Le courant utilitariste par contre (Bentham : 1748-1831) accorde à l'utilité un rôle beaucoup plus important dans la définition de la valeur d'un bien. Surtout les utilitaristes soulignent le caractère hautement subjectif de celle-ci. [...]
[...] Il ne connaît pas l'étendue des choix qu'il peut effectuer, il ne connaît pas leur(s) conséquence(s). La réalité va donc obliger l'acteur à choisir entre diverses alternatives de comportements. Il ne va utiliser que des procédures relevant de répertoires ou de programmes d'action dont il est familier et pour lesquels Bourdieu forge le concept d'habitus Ces répertoires et ces programmes ne sont-ils pas cardinaux ? Bibliographie Alain Beitone (sous la direction d') Dictionnaire des sciences économiques (Armand Collin 2001) Henri-Louis Védie (sous la direction d') Dictionnaire introductif à l'économie (Séfi 2004) Françoise Renversez (sous la direction de) Dictionnaire d'économie (Sirey, 2002) Paul A. [...]
[...] Ici seul le nombre de paires de chaussures va compter chaussures droites et 7 chaussures gauches ne permettent la formation que de 5 paires, cette combinaison est aussi satisfaisante que celle où l'on trouve 5 chaussures droites et 5 chaussures gauches. Ces courbes d'indifférence vont présenter un angle droit. L'utilité marginale est la principale raison de la concavité de la fonction d'utilité. En effet si l'on observe que la courbe augmente moins vite quand la quantité d'un bien augmente, cela veut dire que comparativement au bien précédent, le bien+1 procure moins d'utilité. [...]
[...] Ne suffit-il pas, alors, d'effectuer une classification des choix offerts selon un ordre de préférence et non selon un indice de quantité ? C'est d'une part plus réalisable et d'autre part c'est largement suffisant pour la construction d'une analyse micro-économique du comportement du consommateur. Définition de l'utilité ordinale On ne peut plus quantifier le degré de satisfaction, on se contente alors d'établir un ordre de préférence par rapport aux choix offerts II) Les courbes d'indifférence et l'utilité marginale Les préférences du consommateur sont représentées par les courbes d'indifférence, qui indiquent les combinaisons de deux biens différents qui procurent la même satisfaction au consommateur. [...]
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