Théorie du signal, politique de dividendes, efficience informationnelle du marché, structure financière, endettement
Dans tout marché, on distingue l'existence des initiés et des non-initiés c'est-à-dire ceux qui détiennent l'information sur l'entreprise et ceux qui ont une partie de l'information. Cette situation entraine une asymétrie d'information qui peut peser sur le cours des entreprises et surtout les entreprises performantes puisque le choix des investisseurs sera de façon aléatoire quant aux titres constituant le portefeuille.
Face à cette situation, la théorie de signalisation a vu le jour afin de permettre aux investisseurs de distinguer entre les entreprises performantes de celle non performantes et donc de pallier à la problématique d'asymétrie d'information.
[...] Il en résulte donc qu'un transfert de valeur des anciens vers les nouveaux actionnaires doit se produire pour que de nouveaux actionnaires acceptent de contribuer à l'émission d'actions. Les anciens subiront une perte en capital sur leurs actions qui sera compensée exactement par le dividende qu'ils recevront, alors que les nouveaux actionnaires paieront un juste prix pour les nouvelles actions. Enfin, comme les actionnaires peuvent se procurer des liquidités en vendant leurs titres (créer leur propre dividende), ils seront indifférents à la politique de dividende de la firme. Celle -ci pourra laisser fluctuer son dividende au gré de ses possibilités d'investissement et de ses capacités d'emprunt. [...]
[...] sans activité de signalisation : VMA=VMA Il y a un système d'intéressement pour la rémunération (en unité monétaire) du dirigeant s'écrit comme suit[3] : P : pondérations appliquées à la valeur de la firme au temps 0 et pour désigner des degrés positifs d'intéressement ; C = pénalité si le dividende annoncé est plus grand que le cash-flow réalisé a = 1). V0 = valeur de la firme au temps 0 compte tenu du dividende annoncé DA ; RF= taux sans risque. [...]
[...] La variable de décision est donc DA. [...]
[...] Pour eux, la seule variable à prendre en considération est la politique d'investissement. Comme la valeur de la société dépend de ses flux anticipés et du risque de son activité, il est improbable que les gestionnaires puissent créer une richesse supplémentaire en effectuant une Répartition judicieuse de bénéfice entre les réserves et les dividendes. Ce modèle se base sur trois hypothèses à savoir : Un marché parfait des capitaux : c'est-à-dire que les agents externes notamment les investisseurs comme les agents internes à l'entreprise notamment les dirigeants détiennent des informations sur l'entreprise, sa rentabilité et ses opportunités d'investir avec la même façon d'où une absence de l'asymétrie de l'information. [...]
[...] L'augmentation de capital en période de sous-évaluation est non conforme à l'intérêt des actionnaires anciens par l'effet de dilution qu'elle provoque. Pour la théorie de signal l'opération est une annonce de surévaluation du cours boursier, de lors elle est considérée comme un signal pour le marché. Meilleur encore (le signal), dans le cas où les actionnaires actuels ou initiés acceptent de souscrire une partie des nouvelles actions émises. Cela se traduit comme un signal sur le marché, comme quoi les actionnaires de la firme croient en sa performance actuelle et ont confiance en ses performances futures. [...]
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