Ce groupe d'économistes prend le contre-pied des théories qui l'ont précédées pour s'attacher à l'étude de la crise à partir d'une analyse historique comparative qui débouche sur des propositions de périodisation de l'histoire du capitalisme. Au-delà de l'hétérogénéité qui caractérise l'école de la régulation, ses membres se rejoignent sur discours volontiers alternatif s'appuyant sur un certain nombre de concepts, d'outils originaux. Par une redéfinition des formes institutionnelles, ils proposent alors une nouvelle analyse des phénomènes économiques
[...] Surtout, pour les théoriciens de la régulation ont utilisé la typologie définie par deux économistes, Christine ANDRE et Robert DELORME, pour situer l'Etat par rapport aux différents éléments de régulation. D'abord ils élaborent une théorie de l'Etat : d'Etat circonscrit __qui se limite souvent à garantir l'ordre public__ il se transforme en Etat inséré dans l'économie et le social. Ensuite, ils s'interrogent sur la raison qui pousse les interventions publiques à prendre la forme des dépenses. Selon eux, les trois groupes de facteurs influençant la forme des dépenses : les héritages __comme l'administration, l'armée, ; les deux guerres mondiales ; les compromis institutionnalisés qui révèlent une forme nouvelle d'intervention qui touche l'éducation et les dépenses de Sécurité sociale. [...]
[...] Une redéfinition des formes institutionnelles : Les configurations du rapport salarial. Les formes monétaires. L'Etat régulateur. Les formes de la concurrence. Les modalités d'adhésion au régime international. II.__ Une nouvelle analyse des phénomènes économiques : A. De la régulation concurrentielle à la régulation monopolistique : La régulation concurrentielle et sa crise. [...]
[...] Tel est le cas de l'école de la régulation : ce groupe d'économistes prend le contre-pied des théories qui l'ont précédées pour s'attacher à l'étude de la crise à partir d'une analyse historique comparative qui débouche sur des propositions de périodisation de l'histoire du capitalisme. Au-delà de l'hétérogénéité qui caractérise l'école de la régulation, ses membres se rejoignent sur discours volontiers alternatif s'appuyant sur un certain nombre de concepts, d'outils originaux. Par une redéfinition des formes institutionnelles, ils proposent alors une nouvelle analyse des phénomènes économiques. Sommaire Un courant alternatif et hétérogène : Un rassemblement de théoriciens anticonformistes : Une critique du mode de pensée néoclassique. L'analyse historique des modes de régulation. [...]
[...] Ces cinq formes institutionnelles occupent une place essentielle dans la théorie de la régulation : chacune d'elles fait l'objet d'une définition particulière de la part des régulationnistes, avec parfois certaines nuances. B. Une redéfinition des formes institutionnelles Au centre de l'explication se trouve le rapport salarial dont Robert BOYER déclare qu'il est la base des formes institutionnelles du capitalisme. BOYER définit le rapport salarial comme l'ensemble des conditions juridiques et institutionnelles régissant l'usage du travail ainsi que la reproduction d l'existence des travailleurs. Ce rapport salarial résulte de la combinaison d'un type d'organisation du travail et d'un mode de vie défini par un ensemble de normes de consommation. [...]
[...] En résumé, la crise de 1929 est perçue ici comme l'expression d'une accumulation intensive avec remise en cause du taylorisme dans le cadre d'une régulation encore concurrentielle. Le blocage est levé dans les années 30 avec la mise en place d'un nouveau mode de régulation, dit monopolistique. La régulation monopolistique se fonde sur différentes manifestations nouvelles : la force accrue des organisations syndicales des salariés ; la contractualisation des revenus salariaux ; l'indexation des salaires sur une productivité croissante ; le développement de l'intervention étatique ; l'internationalisation du capital. [...]
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