La théorie libérale du développement

Thèmes abordés

Théorie libérale du développement, néolibéralisme, Milton Friedman, liberté économique, capitalisme, école de Chicago, libre-échange, théorie du choix public, James Buchanan, market friendly, PAS Plans d'Ajustement Structurel, Chili, pauvreté

Résumé du document

La théorie libérale du développement est ancrée dans le néo-libéralisme. L'un des grands penseurs de ce paradigme économique est l'Américain Milton Friedman (1912-2006). En 1962, dans son ouvrage "Capitalisme et liberté", Friedman soutient que la liberté économique est garante de la liberté démocratique et qu'il est nécessaire d'effacer les entraves au capitalisme, notamment en réduisant drastiquement les champs d'action de l'État. Friedman a influencé de nombreux économistes et a fondé "l'École de Chicago", l'un des courants dominants du néo-libéralisme.

Extraits

[...] Ils distinguent trois principales politiques : le développement des infrastructures, la flexibilisation du marché du travail et la réduction des barrières à l'entrée. Cet article met en lumière l'approche market friendly , qui considère que le marché n'est pas parfait, et que ses imperfections doivent être corrigées par des interventions de l'État. Chang, Loayza et Kaltani, tout en s'ancrant dans le paradigme libéral (flexibilisation du marché du travail, ouverture au commerce international) souligne l'importance de l'État, qui est en quelques sortes chargé de maximiser l'impact positif du marché. [...]

[...] Par exemple, un président peut décider d'augmenter les dépenses sociales quelque temps avant les élections afin de conquérir l'électorat (l'acheter en quelques sortes), ce qui résulte en une augmentation des dépenses publiques, et donc potentiellement du déficit public qui repose sur tous les citoyens. Ainsi, James M. Buchanan juge toute intervention économique de l'État négative et milite pour une stricte limitation des prérogatives étatiques. Cette théorie du choix public a influencé les politiques de certains pays en développement. Un des exemples les plus concrets est la participation de Buchanan à la rédaction de la nouvelle constitution chilienne de 1980. [...]

[...] Les résultats des politiques économiques des Chicago Boys sont mitigés. D'une part, sur la période 19761990, le pays a connu une croissance moyenne de le RNB par habitant a doublé et l'inflation a été jugulée ; d'autre part, le chômage a demeuré élevé, atteignant 31% en 1983, tandis que les inégalités ont augmenté. Limites et critiques La critique la plus virulente adressée aux politiques de développement néo-libérales est l'augmentation des inégalités et le maintien dans la pauvreté d'une part importante de la population. [...]

[...] La théorie libérale du développement Éléments théoriques Origine et principales idées La théorie libérale du développement est ancrée dans le néo-libéralisme. L'un des grands penseurs de ce paradigme économique est l'Américain Milton Friedman (1912-2006). En 1962, dans son ouvrage Capitalisme et liberté, Friedman soutient que la liberté économique est garante de la liberté démocratique et qu'il est nécessaire d'effacer les entraves au capitalisme, notamment en réduisant drastiquement les champs d'action de l'État. Friedman a influencé de nombreux économistes et a fondé l'École de Chicago , l'un des courants dominants du néo-libéralisme. [...]

[...] Cependant, Stiglitz met en lumière les conséquences désastreuses de cette thérapie de choc, comme la contraction de 40% du PIB russe sur la décennie 1990-2000 et une inflation atteignant plusieurs milliers de pour cent. Sources Ouvrages STIGLITZ Joseph E. (2002), La grande désillusion FRIEDMAN Milton (1962), Capitalisme et Liberté SARGET Marie-Noëlle (1994), Système politique et Parti socialiste au Chili, un essai d'analyse systémique BUCHANAN James M. (1962), The calculus of consent Articles BESSON Jean-Maroun (2019), Entre raz-de-marée et désillusions, brève histoire de la gauche en Amérique latine au XXIè siècle , Classe Internationale. NICOULAUD Guillaume (2017), Ce que le Chili de Pinochet doit vraiment à Milton Friedman , Contrepoints. [...]