La théorie économique de l'entreprise - publié le 10/08/2009

Résumé du document

La théorie économique de l'entreprise est une branche de l'économie qui étudie l'ensemble des arrangements institutionnels permettant la mise en oeuvre de la production et de l'échange de biens et services. Dans un sens plus restreint, l'économie des organisations consiste dans l'étude de l'organisation comme entité économique spécifique, l'entreprise étant l'organisation analysée de manière privilégiée. Elle aura pour but d'analyser le fonctionnement des organisations, leur structure et leur développement et de proposer des améliorations. L'économie des organisations repose donc sur les théories qui ont réfléchi les problématiques globales ou spécifiques propres à la vie des sociétés (...)

Extraits

[...] On retrouve ici l'idée de la main invisible d'Adam Smith. C. La remise en cause de ce modèle Aujourd'hui encore des situations révèlent des situations de marché, et dans ce cas seulement, peuvent être géré au travers des prescriptions de la formulation néoclassique. Mais dans le cas contraire le lien n'est en rien automatique. Le modèle a connut des évolutions à travers le temps avec une remise en cause lente mais certaine de celui-ci. Ainsi, des évènements ont montrés que ce modèle est assez souple pour que l'une ou l'autre de ses hypothèses soit levée. [...]

[...] L'entreprise ne fait qu'un avec l'entrepreneur (atomicité), ce dernier est guidé par un objectif unique de maximisation du profit (rationalité) à partir de l'utilisation de deux facteurs de production (le capital et le travail) dans une économie où règne une concurrence pure et parfaite. L'entrepreneur va se livrer à un calcul marginal, car la fonction de production est dite à facteurs substituables. Le calcul marginal résidera dans le choix de la meilleure combinaison productive. Pour obtenir un même niveau de production, l'entrepreneur (individu rationnel) pourra substituer un facteur de production à un autre. Ainsi, en rémunérant les facteurs de production à hauteur de leur productivité marginale, il maximisera son profit. [...]

[...] Les premières grandes réflexions concernant les organisations se développent au début du XXème siècle avec l'accélération de l'industrialisation et l'apparition de la grande entreprise dans laquelle le capital (détenu par les propriétaires) et le pouvoir (entre les mains des dirigeants) sont dissociés (même si nous allons voir que les néoclassique n'en tiennent pas compte avec l'hypothèse d'atomicité). La théorie néoclassique sera la formalisation des idées développées par les économistes classiques au début du XIXème siècle et en particulier par Adam Smith (la division du travail) et David Ricardo (la spécialisation des tâches). Celle-ci propose un modèle de marché basé sur quatre hypothèses. Tout d'abord, l'hypothèse d'individualités s'impose. [...]

[...] La capacité de l'entreprise a s'imposé au marché est donc devenu très forte. Ensuite, l'information est imparfaite. On ne peut pas prévoir certainement ce qu'il va se passer car le futur est incertain. Il va dépendre de l'auto- construction des stratégies organisationnelles et des réactions des partenaires-concurrents à ces options stratégiques Puis, la transparence n'est pas respectée car les individus vont gérer l'information selon leur trajectoire sociale et user de comportements opportunistes. C'est pourquoi l'acteur-individu dans ces conditions ne va pas chercher la solution optimale mais en quelques sortes la première qu'il lui conviendra car cela ne nécessitera ni effort ni risque supplémentaire lui permettant de sortir d'une situation délicate. [...]

[...] Il y a une pluralité d'acteurs qui vont participer à la vie de l'entreprise. Ainsi on retrouvera trois acteurs principaux que sont les actionnaires, les dirigeants et les salariés. Ils vont former une entente liée aux circonstances pour mener une action commune. L'actionnaire va investir tant que la rémunération qu'il en retire dépasse le seuil en dessous duquel il vendra. L'employé va déléguer à l'employeur l'utilisation de ses capacités productives en échange d'un salaire (on sort ici de la notion de marché du travail). [...]