Le terme de théorie économique est assez ambigu, car il peut désigner notre connaissance des phénomènes économiques, la pensée économique dans un sens large, ou l'analyse économique pure. De même, « progresser » peut être défini comme « devenir plus efficace », ou inclure le sens de développer, d'évoluer. La question est en conséquence de savoir si l'on connaît plus la théorie économique qu'auparavant, et si nous en faisons un meilleur usage.
Ainsi, en quoi la connaissance et la maîtrise des phénomènes économiques s'est-elle développée ?
Afin de répondre à cette problématique, les divers courants de la pensée économique seront analysés en insistant sur les ruptures et continuité entre chaque « période ».
On voit donc qu'avec les classiques la théorie économique se cherche (I), puis s'émancipe par la création d'une économie standard avec les néo-classiques (II). Enfin, depuis le début du siècle dernier la théorie économique a fortement évolué, du fait notamment du keynésianisme (III).
[...] l'optimum social de Pareto Vilfredo Pareto reprend l'idée d'équilibre général de Walras et en fait un optimum économique, voire social. L'optimum de Pareto est une situation dans laquelle il n'est pas possible d'améliorer la situation d'un individu sans détériorer celle d'autres individus. Quant il y a équilibre, tous les agents sont satisfaits. Le but est de conduire à une allocation optimale des ressources. Cependant, cette dernière idée est rapidement remise en question. En effet une situation peut être techniquement Pareto optimale, tout en créant de graves inégalités. [...]
[...] L'auteur établit une différence entre salaire/profits et rente. Cette dernière est source de gaspillage des ressources et ne sert pas à développer la production. Quand la rente augmente au détriment des profits et des salaires, cela porte préjudice à la croissance. Les sources de la croissance : productivité et division du travail Les sources de la croissance font l'objet, contexte économique oblige, de nombreux travaux de la part des Classiques. En effet, la première Révolution industrielle mène à une complète réorganisation du travail. [...]
[...] Il s'agit donc de croissance endogène. La relation progrès technique / emploi / chômage : Mais si le progrès technique peut être une source de productivité, il a aussi des conséquences sur l'emploi. En effet, réaliser des gains de productivité veut dire produire plus avec la même quantité de facteurs, mais aussi produire autant avec moins de facteurs de production, en particulier moins de travail. Il s'en ensuit alors du chômage. Cependant Ricardo démontre qu'il est possible d'ajouter à n'importe quelle technologie une théorie de plein emploi. [...]
[...] - élargissement du champ d'observation et d'application de la théorie économique De nos jours, la théorie économique s'étend à des phénomènes de plus en plus variés. Par exemple, le marketing et le management sont des secteurs d'activités faisant appel à la microéconomie (préférences des consommateurs, pouvoir du marché et concentration ) De même, des économistes tels que Kenneth Arrow ont ouvert un nouveau domaine de recherche, le choix social. Les intérêts individuels ne mènent pas à l'intérêt général (théorème d'impossibilité). [...]
[...] - l'homo oeconomicus. Afin de visualiser les comportements du consommateur, les néoclassiques supposent l'existence sur le marché d'un modèle de consommateur parfaitement rationnel ; l'homo oeconomicus. L'homo oeconomicus a pour but de maximiser son utilité en consommant un certain panier de biens. Contraint par un budget, il est amené à faire des choix. L'homo oeconomicus est aussi un être rationnel qui a une connaissance parfaite de l'information. Il sait établir un ordre de ses préférences. A l'échelle de la société la somme des intérêts personnels équivaut à l'intérêt général. [...]
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