Cette théorie est également appelée "théorie des équilibres à prix fixes" ou encore "théorie des équilibres avec rationnements".
[...] La théorie du déséquilibre va expliquer les déséquilibres par la rigidité des prix et/ou des salaires au moins à court terme. Du fait de ces rigidités, les prix et/ou les salaires ne pourront plus s'ajuster pour assurer l'équilibre sur les marchés. I. Définitions des principaux concepts Rappel sur le fonctionnement d'une économie walrasienne : le tâtonnement sur les prix. L'économie walrasienne des échanges dans une économique où les agents ne communiquent pas directement entre eux, mais par l'intermédiaire d'un commissaire priseur qui centralise l'information. [...]
[...] Ils transmettent le résultat dans leur optimalité au commissaire priseur. Celui-ci centralise les offre et les demandes et regarde si elles s'équilibrent (pour chaque bien). Si ce n'est pas le cas, il annonce un nouveau prix (loi de l'O et de la D). Les agents recommencent leurs calculs d'optimisation en fonction de ce nouveau prix et transmettent leurs résultats au commissaire priseur qui regarde si O et D s'équilibrent Le processus de tâtonnement s'effectue donc par les prix et s'arrête dès que Og=Dg pour un prix donné. [...]
[...] Typologie des déséquilibres. On considère 2 marchés : marché des biens et marché du travail et 2 catégories d'agents : Cr et Pr. Il y a 4 configurations possibles de déséquilibres: 1. Chômage keynésien: Il apparaît lorsqu'il y a un excès d'O sur le marché des biens et sur le marché du travail. Le Pr ne peut pas vendre tout ce qu'il souhaite : il est rationné sur le marché des biens. Le Cr est rationné sur le marché du travail : il y a du chômage. [...]
[...] D et O notionnelles / effectives. Ces notions dépendent de la nature des contraintes figurant dans les programmes d'optimisation des agents: - Lorsqu'on ne tient compte que des contraintes budgétaires et technologiques les solutions des programmes d'optimisation sont des O et D notionnelles. Elles correspondent à la définition habituelle de la microéconomie : ce sont les O et D formulées par les agents lorsque tous les marchés sont à l'équilibre et qu'il n'y a pas de contrainte de quantité (cas walrasien). [...]
[...] C + [...]
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